mercredi 22 juin 2022

TITRE BIAISE, HEMIPLEGIQUE : C'EST DE LA FORCE DE LA LEGITIMITE DE L'ASSEMBLEE "DONT SE REJOUIT" MELENCHON, LAISSANT L'EXECUTIF A SES TURPITUDES !

"L’exécutif est faible", se réjouit Jean-Luc Mélenchon après l'allocution d'Emmanuel Macron

"L’exécutif est faible", se réjouit Jean-Luc Mélenchon après l'allocution d'Emmanuel Macron 
©Photo d'illustration Panoramic

publié le mercredi 22 juin 2022 à 21h20 

 

Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de la coalition Nupes, a réagi à l’allocution présidentielle d’Emmanuel Macron, mercredi 22 juin, après les élections législatives qui ont bouleversé le paysage politique.

Trois jours après son échec lors des élections législatives, Emmanuel Macron s’est exprimé devant les Français, mercredi 22 juin. Dans une allocution retransmise à 20 heures, le président de la République a reconnu les "fractures et les divisions profondes" qui se sont traduites dans les urnes. "Nous devons apprendre à gouverner et à légiférer différemment", a précisé le chef de l’État, qui n’a pas obtenu de majorité absolue à l’Assemblée nationale (245 sièges remportés contre 289 requis).


Dans la foulée, Jean-Luc Mélenchon a réagi aux déclarations d’Emmanuel Macron. "Le Président, ce soir, a réinterprété le paysage politique en partant de l’idée qu’il aurait reçu en avril un mandat clair du pays (à l’issue de l’élection présidentielle). Ce n’est pas le cas", a affirmé le chef de file de la Nupes, la coalition des gauches. "Il a été élu en avril parce qu’une majorité de Françaises et de Français ne voulait pas que l’extrême droite préside notre République", a-t-il précisé. 

La Première ministre "doit démissionner" si elle n’a pas la confiance de l’Assemblée

"Depuis, les électeurs se sont exprimés. Ils ont, en majorité, rejeté les propositions des candidats du président de la République. Rien ne peut effacer cette réalité, qui est celle du choix des Français", a poursuivi le leader de La France insoumise. "Dorénavant, il ne peut y avoir d’autre réalité que celle-ci : l’exécutif est faible mais l’Assemblée nationale est forte de toute la légitimité de son élection toute récente", s’est félicité Jean-Luc Mélenchon. 

"À partir de là, rien ne doit permettre de passer à côté de l’exigence démocratique qui s’impose dans tous les pays du monde où il existe une démocratie et un parlement", a-t-il ajouté. "La Première ministre (Élisabeth Borne) doit se présenter devant l'Assemblée nationale, présenter un programme d’action et solliciter la confiance de l’Assemblée. Si elle n’a pas cette confiance, elle doit démissionner", a averti le chef de file de la Nupes, qui a obtenu 131 députés à l’issue des élections législatives.

Jordan Bardella : "L'arrogance d'Emmanuel Macron marque un peu le pas"

Les autres partis de l’opposition ont également réagi aux propos du chef de l’État. Sur Twitter, Jordan Bardella, le président par intérim du Rassemblement national, s’est félicité que "l'arrogance d'Emmanuel Macron marque un peu le pas", en précisant que son groupe de 89 députés serait "ferme mais constructif". De son côté, Fabien Roussel, le secrétaire général du Parti communiste français, a manié l’ironie sur le même réseau social : "Après la découverte des services publics en 2020, Macron découvre les vertus du débat parlementaire et le vrai rôle de l'Assemblée nationale en 2022 !" Enfin, Gilles Platret, vice-président des Républicains, a déploré sur Twitter qu'il n'y ait dans cette allocution "aucune reconnaissance de responsabilité".

 

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