vendredi 29 avril 2022

"PROBLEME DE RESSOURCES HUMAINES " EN MACRONIE ? IL SUFFIT DE RECRUTER UN DRH A LA BOTTE DE JUPITER, SUPERVISEUR PLUS QUE JAMAIS !

Inquiétudes, reconversions, scandale… Ces macronistes qui quittent (déjà) la vie politique

Ces dernières semaines, de très nombreux cadres de La République en marche ont annoncé qu’ils allaient quitter la vie politique. Certains pour reconversion, d’autres pour scandale ou inquiétudes;

 

 

Voilà qui n’aidera pas à résoudre le problème de ressources humaines dont La République en marche semble souffrir depuis sa création.

Ces dernières semaines, de très nombreuses figures de la Macronie ont décidé de quitter la vie politique, après, le plus souvent, seulement cinq années d’exercice.

D’importants secrétaires d’État sur le départ

Le dernier de ces départs en date, et pas le moins important, est celui d’Adrien Taquet, l’actuel secrétaire d’État en charge de la petite enfance et de la famille.

Celui-ci a en effet annoncé sur son compte Twitter qu’« après 7 années d’engagement auprès d’Emmanuel Macron », il entendait désormais « consacrer un peu plus de temps à [ses] proches et à [sa] propre famille ».

« Mon action pour l’enfance et les familles se poursuivra désormais sous d’autres formes qui restent à inventer », poursuit celui qui était considéré comme une figure du parti, et notamment de son aile gauche.

Ce retrait de la vie publique fait écho à celui d’un autre membre du gouvernement annoncé il y a plusieurs semaines. Le 9 mars dernier, Cédric O, le secrétaire d’État chargé du Numérique annonçait en effet dans Libération qu’il arrêtait la politique pour retourner dans le privé.

« Je pense que la politique est un engagement, et non un métier », expliquait alors celui qui fut le trésorier de la campagne d’Emmanuel Macron en 2017. « C’est très bien d’aller faire autre chose et de s’aérer l’esprit, et par ailleurs j’ai envie de voir mes enfants. »

Lire aussi : Cédric O, secrétaire d’État au numérique, va arrêter la politique

De Rugy et Renson se retirent

Fin mars, François de Rugy, une autre figure du premier quinquennat Macron, avait également annoncé se retirer de la vie politique nationale.

Dans un entretien accordé à la revue Fondamental , l’ex-ministre de la Transition écologique et président de l’Assemblée nationale avait indiqué qu’il quittait la scène politique parisienne et voulait désormais « agir dans la vie économique » ou « s’investir dans la vie citoyenne à travers une association ou un think tank ».

Lire aussi : L’ancien ministre François de Rugy confirme qu’il quitte la vie politique nationale

François de Rugy à Nantes (Loire-Atlantique), le 20 juin 2021. | OUEST-FRANCE
 

Un peu plus tôt, fin février, Hugues Renson, député de Paris et vice-président de l’Assemblée nationale, annonçait également qu’il ne se représenterait pas aux élections législatives.

Dans un texte publié sur son site internet, le député issu de l’hémisphère gauche de la majorité, expliquait que cette décision était « à la fois le fruit d’un doute sur la recomposition politique et le projet progressiste tels que je les avais envisagés, d’une inquiétude sur l’évolution de notre démocratie parlementaire, et une alerte, aussi, sur les dérives de notre système politico-médiatique ».

D’autres départs importants durant le quinquennat

Les cinq années politiques qui viennent de s’écouler, riches en crises en tout genre, avaient déjà provoqué de nombreux départs, y compris au sein de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron.

Impliqué dans une médiatique affaire de mœurs juste avant le premier confinement, Benjamin Griveaux, qui fut porte-parole du gouvernement, avait ainsi démissionné de son mandat de député en mars 2021, avant d’annoncer son retrait de la vie politique au mois d’août suivant.

En début d’année, Mounir Mahjoubi, premier secrétaire d’État au Numérique et pilier de la campagne d’Emmanuel Macron en 2017 avait lui aussi déclaré qu’il ne comptait pas se représenter aux élections législatives de ce mois de juin 2022.

À en croire Christophe Castaner, le chef de file LREM à l’Assemblée, une trentaine de députés auraient fait un choix similaire et ne brigueraient pas de nouveaux mandats. Et d’autres, même candidats, pourraient ne pas être réélus.

Le visage que la majorité affichera lors du second quinquennat Macron devrait donc être relativement différent de celui de ces cinq dernières années.

 

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