vendredi 3 février 2023

QUAND 'MARIANNE' SOUS-ESTIME, NON LES "FRONDEURS" DE PACOTILLE LR, MAIS, AVEUGLANTE, LA PUISSANCE DE LA REVOLTE POPULAIRE ! (1)

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Réforme des retraites : à l'Assemblée, Borne a besoin d'eux... mais ils jouent aux rebelles
Les bancs du groupe LR à l'Assemblée, le 26 juillet 2022
Amaury Cornu / Hans Lucas via AFP


Réforme des retraites : à l'Assemblée, Borne a besoin d'eux... mais ils jouent aux rebelles

Silence, on tourne

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Qu’il s’agisse du bloc macroniste ou des Républicains, une partie des députés dont le gouvernement a besoin pour faire passer son texte exprime des « réticences » vis-à-vis de la réforme. Parfois pour des raisons de fond, souvent par posture.

N’allez surtout pas les appeler « frondeurs » ! Enfin, pas tous… Depuis deux semaines, on voit fleurir çà et là des noms de députés exprimant leur franche désapprobation de la réforme des retraites portée par Emmanuel Macron et Élisabeth Borne. Avec les mots-clés habituels : « injuste », « peu lisible », « manque de clarté »… Rien d’anormal, c'est le jeu. Sauf qu'il n'est plus le même en période de majorité relative. Or, de plus en plus de parlementaires rétifs proviennent du bloc dont l’exécutif a besoin pour faire adopter son texte. À savoir, la coalition présidentielle – Renaissance, MoDem, Horizons – et les Républicains (LR). Mises bout à bout, ces forces représentent 312 sièges sur 577 à l’Assemblée nationale. Selon les pointages réalisés par plusieurs médias, les « réticents » – ceux qui annoncent qu’ils voteront contre ou s’abstiendront – sont près d’une trentaine parmi les macronistes et les LR. (la suite dans Marianne /ndlr)

 

(1)  Obnubilé par ses constats au quotidien, le journal en oublie l'essentiel, la puissance de la colère populaire. Il y en a un qui, en expert de plateaux télé 'mesuré' évaluait bien celle-ci quand, en 2010, conseiller de Sarkozy, il disait : "Tout se passe comme si les retraites étaient l'un des éléments essentiels du pacte social initial. Dès que l'on touche ce sujet, c'est extrêmement éruptif". C'était Raymond Soubie - et le problème n'est pas de savoir si le pouvoir avait alors gagné. Car aujourd'hui, les données sont modifiées en faveur du peuple : une analyse fine montre qu'une situation prérévolutionnaire s'installe, que l'obstination du pouvoir renforce.

J.P. C.

 

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