Réforme des retraites : exclus de la nouvelle direction de LFI, Autain, Corbière, Ruffin, Coquerel et Garrido tiendront un meeting commun
Orange avec Media Services, publié le vendredi 06 janvier 2023 à 11h00
Non-retenus dans la nouvelle
direction de La France insoumise, ces cinq cadres ont à plusieurs
reprises fait savoir leur mécontentement sur la gestion du mouvement
lancé par Jean-Luc Mélenchon.
La presse les surnomme "les frondeurs de La France insoumise". Les
députés François Ruffin, Clémentine Autain, Eric Coquerel, Alexis
Corbière et Raquel Garrido organiseront un meeting commun le 16 février à
Bobigny (Seine-Saint-Denis), a révélé Le Parisien jeudi 5 janvier.
Une
réunion qui aura pour thème la controversée réforme des retraites du
gouvernement et à laquelle participera également la députée européenne
Leïla Chaibi.
Ces cinq cadres du parti ont tous un point commun : aucun d'entre eux n'a été retenu en décembre dans la nouvelle organisation de La France insoumise, dont Manuel Bompard a été officiellement désigné coordinateur "à l'unanimité" par la direction jeudi soir, la plupart d'entre eux ayant fait savoir leur mécontentement. Clémentine Autain avait notamment dénoncé dans les colonnes de Libération un "repli" et un "verrouillage", "assumés de façon brutale".
"Cela prouve qu’on fait le taf", a sobrement expliqué Raquel Garrido, à
l'initiative de cette réunion dans sa circonscription, rapporte Le Parisien.
"Ce n’est pas compréhensible ni efficace de se passer des talents", a
ajouté l'élue, qui n’avait été conviée à aucun des meetings contre la
vie chère de LFI cet automne, rappelle le quotidien.
"Je fais des meetings avec tout le monde", a de son côté balayé le député de la Somme François sur le plateau de Quotidien jeudi soir, assurant tout faire "pour éviter la popote de 'la popol'". "Je
pense que dans un mouvement voulant incarner la VIe République, un peu
plus de démocratie ne ferait pas de mal, mais je ne veux pas mettre mon
énergie là", a-t-il ajouté, refusant d'alimenter la polémique.
"Je n'ai aucun sectarisme sur le sujet des retraites", a-t-il martelé,
assurant qu'il pourrait faire des meetings avec Jean-Luc Mélenchon ou
encore Manuel Bompard.
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