Les gilets jaunes de retour : «On avait bien raison de pointer le doigt sur Macron»
Une étudiante en ethnologie retrousse sa longue veste en cuir et présente les résultats de l’enquête qu’elle vient de mener, sur quelques minutes : autour d’elle se dressent «des gens de droite, de gauche, antivax, antifa, transphobes, militants écolos, avec des drapeaux palestiniens, des croix de Lorraine…» Anna, 20 ans, taches de rousseur des lèvres au front, est, elle, «indigéniste». Elle en conclut : si une population aussi hétéroclite se rassemble, c’est qu’elle trouve des causes communes.
Le VIIe arrondissement de la capitale, l’un des endroits les plus fastueux du pays, a assisté ce samedi après-midi au retour des gilets jaunes. Une tentative de relance, relayée sur les réseaux par plusieurs figures du mouvement, qui s’est exportée un peu partout en France, dans les grandes villes et sur des ronds-points en périphérie, sans drainer d’immenses foules. Dans le viseur : tout ce qui peut tisonner la braise. La réforme des retraites, le prix de l’énergie, le carburant, la pauvreté, la situation des artisans, en premier lieu les boulangers… La manif parisienne est partie avenue de Breteuil...
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