QUAND MICHEL-EDOUARD VEND SES SALADES... (1)

Hausse des prix : les propos alarmistes de Michel-Edouard Leclerc

 

©Pixabay (photo d'illustration)

 

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Economie

Dans un contexte de forte inflation, industriels et supermarchés (à nouveau) autour de la table

 

Orange avec 6Medias, publié le vendredi 09 décembre 2022 à 11h55

Le président du comité stratégique des centres E. Leclerc a indiqué sur BFM Business, vendredi 9 décembre, que de fortes augmentations étaient à prévoir dans les rayons à partir de janvier. Et avec, vient la crainte d’une récession. 

Invité de BFM Business vendredi 9 décembre, le président du comité stratégique des centres E.

Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, a prévenu que de fortes hausses étaient à prévoir dans la grande distribution. Dans le cadre des négociations commerciales en cours avec les industriels de l'agro-alimentaire, il a indiqué qu'il n'y aurait "aucune augmentation inférieure à 10%", à l'exception des eaux minérales, où la hausse se situerait aux alentours de 6%. (1)

 

 

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Si les discussions sont encore en cours et qu'aucune de ces augmentations n'est encore effective, Michel-Edouard Leclerc a détaillé la hauteur des demandes des industriels. "La confiserie, c'est de l'ordre de 26%, le snacking salé, c'est de l'ordre de 21%, le sucre édulcorant [...], c'est 48%", a-t-il énuméré.

"Ça peut être une vraie récession"

Le patron des magasins Leclerc a toutefois tenu à tempérer. "Il ne faut pas paniquer, on est des pros, eux aussi sont des pros, on a l'habitude", a-t-il assuré sur BFM Business, Chaque négociation entre industriels et grande distribution donne en effet lieu à ce genre de désaccords sur les prix. Mais le contexte d'inflation générale, notamment des prix de l'énergie, complique la donne cette année. 

Et Michel-Edouard Leclerc d’alerter : si de telles augmentations se vérifient dans les rayons, "on risque d'avoir une récession en janvier-février, parce qu'autant à Noël, on va faire la fête et on ne va pas trop se remettre en cause, janvier, février, mars, il va y avoir les hausses de 2023 qui vont arriver. Ça, ça peut être une vraie récession".

 

(1)  Nous n'entrerons pas dans ses comptes d'épicier, mais le "pro" qu'il prétend être commence par un gros mensonge : la faute à son nombril peut-être, mais par exemple pour l'eau, il suffit d'être un client un peu attentif ailleurs (chez Casino, par exemple, en rupture de stock pour cause de prétentions exorbitantes du fournisseur Danone : c'est sur l'affichette) pour constater ce mensonge ... à moins qu'il ne retombe sur ses pattes, disant qu'il a fait une légère erreur en confondant eaux "minérales" et eaux de source... De toute manière, on lui fait confiance sur un point, puisqu'il l'affirme ; lui du moins, ça ne lui coupe pas l'appétit : à Noël, il "va faire la fête", il "ne va pas trop se remettre en cause" !

J.P. C.