DIRECT. Présidentielle au Brésil : Lula a voté et dit avoir confiance "dans une victoire de la démocratie"
Un peu plus tôt, le président brésilien Jair Bolsonaro, son rival au second tour, s'est rendu aux urnes. "On va gagner ce soir", a-t-il assuré.
Lula va-t-il faire son retour au pouvoir à 77 ans ? Bolsonaro peut-il gagner... ou refuser la défaite ? Les Brésiliens ont commencé à voter, dimanche 30 octobre, pour le second tour d'une présidentielle à l'issue très incertaine entre l'ex-chef d'Etat de gauche et le président sortant d'extrême droite qui le talonne dans les sondages. Tous deux ont déjà voté. "Si Dieu le veut, on va gagner ce soir", a lancé Jair Bolsonaro. Lula, lui, a dit sa "confiance (..) dans une victoire de la démocratie". La campagne s'est déroulée dans un climat brutal et ultrapolarisé, et certaines déclarations du président d'extrême droite laissent craindre qu'il n'accepte pas les résultats s'ils lui étaient défavorables. Suivez notre direct.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures (midi, heure française) et fermeront à 17 heures (21 heures en France). Le nom du président de l'immense pays d'Amérique latine aux 215 millions d'habitants sera connu dans les deux ou trois heures qui suivent. "Si Dieu le veut, on va gagner ce soir", a lancé Jair Bolsonaro après avoir voté vers 8 heures du matin à Rio de Janeiro.
Un dernier débat à couteaux tirés. Un ultime débat télévisé a opposé les deux candidats vendredi qui se sont rendu coup pour coup. Pendant plus de deux heures, ils ont échangé les noms d'oiseaux et accusations, plutôt que d'exposer leurs projets. "C'était un anti-débat, sans la moindre nouveauté qui puisse changer la donne", a estimé un chroniqueur politique brésilien.
L'écart s'est resserré ces dernières semaines. Si les sondages prédisent depuis des mois un troisième mandat de quatre ans à Luiz Inacio Lula da Silva, après ceux de 2003-2010, Jair Bolsonaro, 67 ans, peut encore y croire. Selon l'ultime enquête Datafolha samedi soir, l'écart s'est resserré, avec une victoire de Lula à 52%-48%. La marge d'erreur est de +/- 2 points et les sondages avaient lourdement sous-estimé le score de Bolsonaro au 1er tour.
Une campagne de "fake news" et de désinformation. S'accusant mutuellement de mentir, Bolsonaro et, dans une moindre mesure Lula, ont alimenté la machine à désinformation, qui a fonctionné comme jamais au Brésil. Les réseaux sociaux, unique source d'information de la majorité des 170 millions d'utilisateurs brésiliens, ont véhiculé une masse inédite de fausses informations.
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