Législatives 2022 : la gauche unie promet d'en découdre à l’Assemblée
Orange avec 6Medias, publié le lundi 20 juin 2022 à 09h30
Plusieurs ténors de la gauche unie
ont d’ores et déjà assuré que ce serait la "bagarre" à l’Assemblée
nationale, face à un camp Macron plus faible que jamais.
Peu après l’annonce de la gifle reçue par le camp Macron, à l’issue des élections législatives 2022, la Nupes,
qui s’est imposée comme la première force d’opposition à l’Assemblée
nationale, n’a pas caché ses ambitions. Par l’intermédiaire de
différents ténors de la gauche, la majorité présidentielle a été avertie
de ce qui l’attendait. "Ces défis qui arrivent, on va les relever
avec une force qu'on n'avait pas. Et la machine à faire tenir les gens
en place, elle est bien secouée ce soir parce que de toute façon, on l’a
battue. Il [Emmanuel Macron ndlr.] n’a pas la majorité", a estimé Jean-Luc Mélenchon dimanche 19 juin.
Sur BFM TV, le député Nupes, Alexis Corbière, qui était interrogé sur la
manière dont la gauche unie compte peser à l’Assemblée nationale, l'a
assuré : "Notre groupe, maintenant très important continuera à
faire, mais mieux, plus fort, plus grand que ce que nous avons fait ces
cinq dernières années", évoquant une force "d’opposition, mais aussi de proposition". "Nous
pourrons encore plus proposer et sans doute, pourquoi pas, même faire
adopter des textes qui sont bons pour les milieux populaires, pour la
jeunesse, pour l’écologie", a-t-il dans un premier temps expliqué, avant de promettre : "Et si ce n’est pas le cas, nous combattrons. […] Et
nous voterons contre, souvent, les textes du gouvernement. Si parfois
il y a des points positifs, nous saurons les mettre en valeur."
Également interviewée par la chaîne d’information en continu, la députée
Nupes, Danièle Obono, s’est montrée plus directe dans ses propos. "Bien sûr que ça va être une bagarre", a-t-elle affirmé, remarquant : "Parce que rien n’est réglé." Et de renchérir : "Oui,
il va y avoir du débat politique, il va y avoir de la démocratie au
sein de l’Assemblée et c’est tant mieux, pour empêcher Emmanuel Macron
de réussir ses mauvais coups et puis pour redonner du sens aux
institutions."
Quant à elle, l’écologiste Sandrine Rousseau a carrément promis du "chahut"
au palais Bourbon. Celle qui est devenue dimanche soir la nouvelle
députée (EELV) de la 9e circonscription de Paris a assuré qu’elle
resterait "celle [qu’elle a] toujours été" et que "sa parole restera libre et forte". Son premier combat est tout trouvé, comme le rapporte Le Parisien. L’écoféministe compte faire le "chahut nécessaire"
afin de couvrir la voix de Damien Abad, ministre des Solidarités qui
garde son poste après sa victoire aux législatives. Sandrine Rousseau
lui reproche d’être visé par des accusations d’agression sexuelle.
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