dimanche 12 juin 2022

C'EST DES JEUNES QUE VIENT L'ESPOIR DE CHANGEMENT, ESSENTIELLEMENT.

Les marcheurs du Relais Jeunes, pour la justice climatique et sociale, terminent leur périple de 3 000 kilomètres à Paris

C’est dans le cadre de la marche « On n’attend pas ! », en cette veille du premier tour des élections législatives, que des militants ont voulu rappeler leurs exigences pour le climat.

Par   / Le Monde

Publié hier à 19h46, mis à jour hier à 20h26

 

Manifestation du 11 juin 2022 à Paris, « On n’attend pas !  », contre le racisme, pour la justice sociale et climatique.

Un peu déçus par la faible présence des militants des causes climatiques et environnementales, Lou Garcia, Victor Quilichini et Pierre Taïeb, militants du Relais Jeunes, sont néanmoins contents d’être là, place Blanche, dans le 9e arrondissement de Paris, ce samedi 11 juin au départ de la marche « On n’attend pas ! ».

Nommée ainsi en référence notamment aux élections législatives dont le premier tour se tient le lendemain, cette manifestation, qui se déroule dans de nombreuses villes en France, se voulait un point de convergence des luttes antiracistes, féministes, pour les sans-papiers, contre les violences policières, contre l’extrême droite… et « pour la justice sociale et climatique ».

Les trois jeunes ont marché, pédalé aussi, durant trois mois et demi, sur quelque 3 000 kilomètres et vingt étapes dans la plupart des grandes villes de France, pour « replacer les enjeux de démocratie, de justice sociale et d’environnement au centre du débat national », ainsi que le proclame le manifeste qui les a amenés à débattre dans tout le pays.

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« Petits réarrangements gouvernementaux »

C’est avec cette marche qu’ils avaient décidé de clore leur périple, en ramenant aussi le « témoin », un cylindre contenant leur manifeste « Nous prenons le relais », à l’Académie du climat, dans le 4e arrondissement de Paris, d’où ils sont partis le 20 février.

Etudiante en sciences politiques à Paris, la Montpelliéraine de 25 ans Lou Garcia ne regrette pas sa longue et fatigante marche. « Je me suis radicalisée dans mes engagements et je n’aurai aucun mal à pratiquer la désobéissance civile, vu la gravité de la situation et l’inaction des gouvernements. »

(la suite dans Le Monde)

 

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