jeudi 17 décembre 2020

EN ECHO ET EN "SYMPATHIE" AVEC L'EQUIPE DE 'LA TEMPÊTE' (voir ci-dessus), A GRANVILLE, LA CONTESTATION S'EXPRIME CLAIREMENT (1)

Et ça a fait la une de Ouest France du mardi 15 décembre.

https://www.ouest-france.fr/normandie/granville-50400/granville-une-rencontre-entre-les-acteurs-locaux-de-la-culture-et-le-depute-7086746 

Il y a deux manières de rencontrer des élus lorsqu'on a des choses à lui dire sur la politique du gouvernement avec laquelle on n'est pas du tout d'accord

1ère méthode: A l'appel des organisations de défense des Droits de l'Homme ou de la culture, des restaurateurs, des syndicats, des partis politiques, des gens de rien, des gaulois réfractaires, on manifeste en faisant passer un message. Il sera entendu ou pas, mais c'est une question de rapport de force. Par exemple le mouvement des Gilets Jaunes, par une très forte mobilisation, a obtenu une victoire en contraignant le gouvernement à lâcher du lest.

2ème méthode: Avec une belle lettre bien tournée signée par un petit groupe d'élus qui pensent tous la même chose, on sollicite un entretien avec le député LREM du coin afin qu'il vous écoute gentiment en ayant au préalable, bien sûr, averti la presse. Ce qui vous garantit une belle photo en première page du journal.

Visiblement, c'est la 2ème méthode qui prime chez les édiles et autres responsables du pays Granvillais; l'adjointe à la culture de la ville de Granville, Isabelle Monneron, ayant pris l'initiative de cette rencontre avec Bertrand Sorre, selon Ouest-France. 

Pour elle, il s'agissait de faire connaître les problèmes de notre région, où la culture est sacrifiée, et obtenir un soutien. On a besoin qu'on porte notre parole. 

On ne peut être plus aimable.

Cependant, Madame l'adjointe de Granville n'est pas sans savoir que notre député Macroniste a tout voté à l'assemblée nationale, sans états d'âme et sans exceptions, ce que le gouvernement lui demandait, notamment les lois d'urgence sanitaires. C'est en s'appuyant sur ces lois que le chef de l'état et le premier ministre ont fermé les portes à la Culture, laissant dans le désarroi des milliers de professionnels du spectacle qui se demandent bien de quoi leur avenir sera fait. 

Certainement que Bertrand Sorre est reparti de cette réunion en donnant un grand coup de poing sur la table : On va voir ce qu'on va voir. Je vais en parler à Castex et ne vais pas mâcher mes mots.

Nous aussi, au Collectif Citoyen, on a un message à faire passer. On se fait le porte parole de l'artiste CharlElie Couture et voilà ce qu'il a à dire à Bertrand Sorre, à Mme l'adjointe à la culture de Granville et au chef de l'état. ( JMS)

 

(1)  "en toute sympathie", les élus locaux pleurnichent et donnent l'importance qu'il n'a aucunement au député-godillot habitué au cirage de pompes, mais qui a oublié cette fois de ceindre l'écharpe tricolore, juste pour la photo - sur une scène bricolée façon théâtre qui n'a pas les moyens, - ce qui révulserait cette chère (dans les deux sens du mot... souvenons-nous du H1-N1 qui l'a vue aux manettes) ministre, polyvalente, de la culture, tant façon opéra que... télé-show, qu'il est inutile de nommer. 

En revanche, la résistance est claire de la part d'une population lucide dont le 'Collectif citoyen' est le porte-parole avisé. Puisse cette population garder la parole pour une suite positive sur tous les plans, malgré les tentatives pour la lui retirer. A cet égard, il est vrai que sur le terrain du changement climatique, l'enfumage jupitérien de la Convention climatique de citoyens est d'ores et déjà un échec. Espoir, donc !

J.P. C. 



NOUS sommes en guerre, oui !
NOUS, les non-essentiels, NOUS, les inutiles, NOUS, les riens, NOUS, les Lumières plongées dans l’ombre, NOUS, les Gens de l’Esprit et de la Culture,
NOUS, les restaurateurs, ceux des plaisirs de la bouche et du plaisir tout court,
 
Oui, NOUS sommes en guerre,
NOUS, les personnels et techniciens du spectacle, ceux des théâtres et des cinémas, NOUS, les Acteurs et les Comédiens mis aux arrêts forcés, NOUS, les Musiciens, NOUS tous que vous considérez comme des paresseux mais ne rêvons que de travailler,
 
Et tous ceux de la nuit, ce monde qui vit la nuit, cette nuit NOIRE que vous associez au Mal, cette peur médiévale qui accompagne la nuit quand le Diable revient, ce Mal qui grandit quand le soleil s’est couché, -désormais après 20h-, ce Mal viral dont la définition change au gré de vos humeurs, cette menace invisible d’abord définie comme létale, mais dont la dangerosité s’estime désormais en terme de « cas », (d’où la suggestion de recourir à des tests massifs afin d’obtenir des grands nombres impressionnants), dans l’intention de soumettre à se faire faire vacciner dans l’urgence une opinion publique de plus en plus sceptique, malgré la pression permanente des médias, elles-mêmes sous surveillance.
 
NOUS, que vous traitez avec un détachement scandaleux,
Oui, NOUS sommes en guerre contre VOUS!
Contre le Janus qui répète qu’il « assume », lui qui se croit doué d’un super pouvoir de séduction absolu, qui lui permet d’envoûter et de berner comme un camelot tous ceux qu’il rencontre, lui le Petit Prince tellement condescendant vis à vis du Peuple et de la classe moyenne,
 
Oui. Nous sommes en guerre Vous
Contre cet orphéon de sous-fifres opportunistes qui improvisent au jour le jour une chorale cacophonique, cette ribambelle de technocrates cyniques feignant d’ignorer froidement les drames dans lesquels plongent ceux qui sont concernés par ces décisions iniques,
VOUS, dont les discours lénifiants et versatiles conjuguent à la fois l’ignorance et l’absurde,
Contre VOUS, dont les incohérences nous inondent comme des pluies acides sur notre forêt de rêves,
Contre vos fausses promesses et vos effets d’annonce comme un coup de bluff permanent, affirmant des choses un jour, et le contraire le lendemain avec le même aplomb Trumpiste,
Contre vos fanfaronnades ineptes et vos décisions inopinées,
Contre vos lois votées en catimini,
 
Nous sommes en guerre oui!
Contre les mafias milliardaires et autres géants de Big Pharma,
Contre votre dénie effectif des menaces climatiques au profit d’une consommation capricieuse et sa pollution d’objets inutiles distribués par le géant Amazon,
En guerre contre une économie de cavalerie et de course en avant qui «invente» des milliards virtuels, et nous entraîne à court terme vers le grand délire d’une économie irréelle, comme une plongée dans un puits sans fond.
 
La France n’est pas sereine, noyée dans une sorte de chaos et d‘écœurement causés entre autres par la surprotection d’une police répressive et les disputes intestines entre spécialistes illuminés aussi malsaines que des bagarres de rues entre bandes de supporteurs alcoolisées.
La France n’est pas en paix avec elle-même, quand les mêmes qui dénonçaient les lois du califat imposant le silence et le voile, oui, les mêmes interdisent de la même manière depuis des mois à la fois le théâtre, la musique, les musées, les rencontres populaires (sportives ou artistiques), et puis les restaurants, les rassemblements de fêtes joyeuses et conviviales, et maintenant Noël en famille et la Saint Silvestre...
 
Conscients que les enfants dans les écoles apprennent à devenir fous, oui, nous sommes en guerre, une guerre secrète, une guerre interne, pour l’heure encore en implosion, mais dont les conséquences seront graves.
On devine la colère qui gronde et les gens désespérés sont prêts à exploser, prêt à se faire exploser, suicidaires.
Un pouvoir si puissant soit-il ne tient que par l’acceptation ou le refus du Peuple d’obéir.
 
Désormais NOUS sommes en guerre, oui,
Pour défendre notre droit à continuer de vivre dignement,
Pour défendre notre Liberté légitime et notre droit de penser autrement !
CharlElie COUTURE
11 décembre 2020                                                                                                                                                       
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