Emmanuel Faber : «Une entreprise comme Danone ne tourne pas sans actionnaires»
Le PDG du groupe, Emmanuel Faber, assume son choix de supprimer jusqu’à 2 000 postes, dont environ 500 en France, alors que son entreprise est largement bénéficiaire.
Habitué à jouer d’une image de patron «social», le PDG de Danone, Emmanuel Faber, s’est attiré les critiques en annonçant lundi 1 500 à 2 000 suppressions de postes, dont environ 500 en France. Cette «réorganisation» touchera les sièges mondiaux du groupe agroalimentaire. Polémique, cette décision est assumée par le dirigeant comme un choix de rentabilité. Alors même que Danone est largement bénéficiaire.
En période de crise, le premier devoir d’une entreprise comme Danone n’est-il pas de maintenir l’emploi à tout prix ?
Dans une entreprise, qui ne dépend que de sa propre capacité à se développer, l’expression «à tout prix» ne peut pas exister. Notre premier réflexe, au printemps, a été de protéger notre écosystème (1) , nos salariés, nos fournisseurs. Nous nous sommes donné ensuite trois ou quatre mois pour mesurer les conséquences plus durables du Covid et nous adapter. Nous en arrivons à cette phase. Nous avons mis l’étiage à l’endroit qui nous semble être le plus juste, pour que l’entre... (la suite dans Libé / ndlr)
(1) ou, plus exactement, le "capitalo-système" !
(2) ... mais à accepter, aussi, sans aucune contradiction selon ces prédateurs, les largesses d'un pouvoir coopératif quant aux "choix de rentabilité" - améliorés par les... subventions publiques, telles le trop fameux CICE... Avec les compliments des concitoyens doublés de consommateurs, qui sauront s'en souvenir, peut-être.
J.P. C.
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