jeudi 26 janvier 2023

NOUVELLES DECOUVERTES QUI "CONFIRMENT L'APPETIT DE SARKOZY POUR L'ARGENT DES AUTOCRATES ETRANGERS" / CE QUI "POSE PROBLEME VU SON INFLUENCE SUR NOTRE VIE POLITIQUE". MAIS LE "MUR DU SILENCE" NE POURRA TENIR LONGTEMPS.

Nicolas Sarkozy : et maintenant, les millions des Émirats arabes unis

L’ancien chef de l’État a touché plus de 3 millions d’euros en 2018, officiellement en tant que conseiller d’un fonds d’investissement luxembourgeois. Mais des témoignages et documents obtenus par Mediapart et l’EIC sèment le doute sur la réalité de sa prestation, et révèlent que l’argent proviendrait principalement des Émirats arabes unis.

Fabrice Arfi, Yann Philippin, Begoña Perez Ramirez (InfoLibre) et Stefano Vergine (Il Fatto Quotidiano)

26 janvier 2023 à 07h51 / Médiapart

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  • En 2018, Nicolas Sarkozy a touché plus de 3 millions d’euros au titre de conseiller d’un fonds d’investissement luxembourgeois.
  • Que justifie un tel magot ? Officiellement, il aurait conseillé un investissement dans l’entreprise ferroviaire italienne NTV et touché un intéressement sur la plus-value réalisée.
  • Mais d’après notre enquête, des doutes sérieux existent sur la réalité de la prestation de l'ancien président. Les fonds provenaient d’une société principalement financée par les Émirats arabes unis, un pays du Golfe aussi riche qu’autoritaire.
  • L’opération a également profité à Jean Sarkozy, fils aîné de Nicolas et salarié de Peninsula depuis 2017. Et surtout à sa belle-famille, qui a réalisé 13,8 millions de profits grâce à la même opération.
  • Mediapart s’est cependant heurté à un mur du silence : face à toutes ces découvertes, aucun des protagonistes de l’affaire n’a répondu à nos questions.
  • Les Émirats sont impliqués dans la meurtrière guerre au Yemen, où les civils subissent l’une des plus graves crises humanitaires du monde. Certains des sept émirats qui composent le pays, dont celui de Dubaï, sont également des paradis fiscaux parmi les plus opaques de la planète.
  • Après les affaires sur ses liens avec la Libye, le Qatar et la Russie, nos nouvelles révélations confirment l’appétit de l’ancien président de la République pour l’argent des autocrates étrangers, alors même qu’Emmanuel Macron continue de lui demander régulièrement de représenter la France à l’étranger.
 
C’est ce qui s’appelle toucher le jackpot. Le 10 août 2018, Nicolas Sarkozy reçoit sur l’un de ses comptes bancaires personnels, ouvert à la banque Edmond de Rothschild, deux virements d’un montant total de 3,15 millions d’euros. L’argent provient de deux sociétés luxembourgeoises gérées par un fonds d’investissement baptisé Peninsula Capital.

On savait que l’ancien président de la République gagne très bien sa vie comme avocat et conférencier de luxe. Mais on ignorait qu’il travaille aussi dans la finance. C’est en tout cas ce qu’a écrit le cabinet d’avocats de Peninsula à Edmond de Rothschild pour justifier l’origine des fonds. Selon ce courrier « strictement confidentiel », Nicolas Sarkozy a donné des conseils à Peninsula au sujet d’un investissement dans l’entreprise ferroviaire italienne NTV et a touché un intéressement sur la plus-value réalisée.

Problème : plusieurs témoignages et documents, obtenus par Mediapart et ses partenaires du réseau EIC, sèment le doute sur la réalité de la prestation de Nicolas Sarkozy pour cette opération. D’après notre enquête, les trois millions d’euros perçus par l’ancien président de la République auraient été payés par une société principalement financée par les Émirats arabes unis, un pays du Golfe aussi riche qu’autoritaire. L’opération a également profité à Jean Sarkozy, fils aîné de Nicolas et salarié de Peninsula. Et surtout à sa belle-famille, qui a réalisé 13,8 millions de profits grâce à la même opération.

Face à toutes ces découvertes, un mur du silence : aucun des protagonistes de l’affaire n’a donné suite à nos questions, au premier rang desquels Nicolas Sarkozy et les Émirats arabes unis (EAU), une pétromonarchie dirigée par le cheik Mohammed ben Zayed Al Nahyane (lire notre Boîte noire).

© Illustration Sébastien Calvet / Mediapart

Grands clients de l’industrie militaire française, les EAU sont impliqués dans la meurtrière guerre au Yémen, où les civils subissent l’une des plus graves crises humanitaires du monde. Certains des sept émirats qui composent le pays, dont celui de Dubaï, sont également des paradis fiscaux parmi les plus opaques de la planète, qui offrent l’asile à des délinquants en col blanc, des barons de la drogue, ou plus récemment à des oligarques russes fuyant les sanctions à la suite de la guerre en Ukraine.

Après les affaires sur ses liens avec la Libye, le Qatar et la Russie, nos nouvelles révélations confirment l’appétit de l’ancien président de la République pour l’argent des autocrates étrangers. Ce qui n’est pas sans poser problème, vu l’influence que Nicolas Sarkozy exerce toujours sur la vie politique française, et le fait que l’actuel président Emmanuel Macron lui demande régulièrement de représenter la France à des événements officiels à l’étranger.

Aux origines du fonds Peninsula

Pour comprendre, il faut revenir à Peninsula Capital. Basé entre le Luxembourg et Londres, ce fonds a été créé en 2016 pour investir dans des sociétés non cotées en Europe du Sud, principalement en Italie, en Espagne et en France.

Son fondateur et principal dirigeant, l’Espagnol Borja Prado, 66 ans, est l’un des patrons les plus influents de son pays. Président de Mediaset España, filiale de l’empire télévisuel de Silvio Berlusconi, Borja Prado est l’ami et fut l’un des conseillers financiers du patron du Real Madrid, Florentino Pérez. Il a aussi présidé le fournisseur d’énergie Endesa et œuvré pour plusieurs banques, dont la française Lazard et l’italienne Mediobanca.

Pour monter Peninsula, il s’est associé en 2016 à deux financiers passés par Mediobanca, l’Italien Stefano Marsaglia et l’Espagnol Javier de la Rica. Selon des informations de presse recoupées par l’EIC, l’argent qu’ils investissent vient essentiellement du Golfe : le trio a d’abord convaincu le puissant fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA), qui aurait fourni plusieurs centaines de millions d’euros, puis des fonds souverains et des membres des familles royales des EAU et de pays voisins.

Il se trouve que Nicolas Sarkozy est proche à la fois du Qatar (qu’il a aidé à décrocher la Coupe du monde de foot), mais aussi de son ennemi juré, les Émirats arabes unis. Comme l’avait révélé Mediapart grâce aux Football Leaks, il a aidé le club anglais de Manchester City, contrôlé par un membre de la famille royale des UAE, à échapper à des sanctions pour dopage financier.

Or, Peninsula Capital Advisors, la structure de gestion du fonds basée à Londres, a embauché en mars 2017, en tant que « directeur opérationnel », un certain Jean Sarkozy, fils de l’ancien président. 

Ce recrutement à un poste aussi élevé peut paraître surprenant. Jean Sarkozy n’avait à l’époque aucune expérience professionnelle dans l’univers de l’investissement. D’abord diplômé en droit, il a été conseiller départemental puis vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, et travaillait en parallèle comme juriste chez Realyze, anciennement Claude & Sarkozy, le cabinet d’avocats de son père. 

Jean Sarkozy a suivi entre septembre 2016 et décembre 2017 une formation continue à la prestigieuse école de commerce ESCP, ce qui lui a permis d’obtenir en mars 2018 un master d’ingénierie financière et fiscale. Lorsque Peninsula l’a embauché comme cadre dirigeant au printemps 2017, il n’avait donc pas fini sa formation ni obtenu son diplôme. 

Contactés par Mediapart au sujet de ce recrutement, Jean et Nicolas Sarkozy, Peninsula, QIA et le gouvernement des EAU n’ont pas répondu.

Un pactole à 181 millions d’euros

Peninsula réalise son premier gros coup juste après l’arrivée de Jean Sarkozy. Le 29 juin 2017, le fonds achète, pour 66 millions d’euros, 12,8 % de NTV, une société italienne qui exploite des trains à grande vitesse sous la marque Italo, en concurrence avec l’ancien monopole public Trenitalia.

En avril 2018, un fonds d’investissement américain rachète l’intégralité des actions de NTV pour 2 milliards d’euros. Peninsula réalise, en seulement un an, une plus-value colossale de 181 millions d’euros. L’argent arrive en deux tranches, en avril puis le 31 juillet 2018. Dix jours plus tard, Nicolas Sarkozy touche 3,15 millions d’euros sur son compte parisien ouvert chez Edmond de Rothschild.

Le dirigeant espagnol Borja Prado, fondateur de Peninsula Capital. © Wikimedia / Creative Commons

Le cabinet d’avocats luxembourgeois Van Campen Liem, conseil de Peninsula, a envoyé un courrier à la banque pour justifier les paiements. Le cabinet explique que « depuis 2018, Nicolas Sarkozy […] est conseiller senior de Peninsula Capital II », la société luxembourgeoise qui a géré le projet NTV. Le courrier précise que Nicolas Sarkozy est payé sous forme d’intéressement à la plus-value, et qu’à la suite de « la sortie de l’investissement détenu dans NTV, le conseiller senior a reçu une partie des intérêts auxquels il a droit ».

Mais le cabinet d’avocats a inclus, au début de sa lettre, un étrange avertissement : « Nous déclinons toute responsabilité quant à l’exactitude des informations ci-dessous [que] nous avons reçues de Peninsula Capital II ».

De fait, il y a des incohérences. Puisque Nicolas Sarkozy aurait été embauché en 2018, il n’a pas pu participer à l’investissement dans NTV, réalisé en juin 2017. Lors de la revente, l’année suivante, le fonds américain qui a racheté NTV a acquis les parts de tous les actionnaires, pas seulement celles de Peninsula. Le fonds n’était donc pas en première ligne lors de la négociation, et n’avait a priori nul besoin de Nicolas Sarkozy pour y défendre ses intérêts.

Par ailleurs, les relevés bancaires de Nicolas Sarkozy montrent qu’il a touché 152 164 euros supplémentaires en avril 2019 – soit un total de 3,3 millions d’euros – alors même que l’opération NTV avait été liquidée un an plus tôt.

Des doutes sur la prestation de Nicolas Sarkozy

Deux cadres de Peninsula, dont son fondateur Borja Prado, nous ont affirmé que l’ancien chef de l’État n’a pas travaillé pour le fonds. « Sarkozy n’a jamais conseillé Peninsula. Peninsula n’a embauché aucun conseiller ni pour cette transaction ni pour aucune autre, car le fonds a un comité d’investissement qui a la responsabilité d’étudier les transactions », a indiqué Borja Prado à l’EIC lors d’une brève conversation téléphonique.

Le problème, c’est qu’il était à l’époque le copropriétaire et le cogérant, avec ses deux associés, de la société Peninsula Capital II, censée avoir embauché Nicolas Sarkozy. Ont-ils fourni de fausses informations au cabinet d’avocats ? Interrogés par écrit, Peninsula et ses associés n’ont pas répondu, à ce sujet comme sur le reste.

Sarkozy n’a jamais conseillé Peninsula.   Borja Prado, dirigeant du fonds

Avant de raccrocher, Borja Prado nous a affirmé que « personne n’a payé Sarkozy ». Les relevés bancaires de Nicolas Sarkozy, obtenus par Mediapart, en apportent pourtant la preuve.

L’origine des fonds pose question. Le courrier d’avocats indique que Nicolas Sarkozy était conseiller de Peninsula Capital II, ce qui peut paraître logique : il s’agit de la société de gestion de l’opération NTV, laquelle sert à collecter l’intéressement des managers.

Sauf que Nicolas Sarkozy n’a pas été payé par Peninsula Capital II, mais par deux autres sociétés luxembourgeoises : Peninsula Associates II, qui a versé au total 300 000 euros, et surtout Peninsula Partners II, qui a payé 3 millions d’euros. Cette dernière société appartient à 100 % aux investisseurs de Peninsula qui ont financé l’achat des actions NTV.

© Document Mediapart

En clair, Nicolas Sarkozy n’a pas été payé par le fonds Peninsula, mais directement par certains de ses investisseurs, qui ont prélevé l’argent sur leurs parts des profits de l’opération NTV.

L’identité des actionnaires de Peninsula Partners II est secrète, grâce au statut spécial choisi par cette société, créé par le gouvernement luxembourgeois pour assurer l’anonymat aux investisseurs des fonds installés au pays du grand-duché. 

Mais selon deux sources en lien direct avec l’opération, et qui ont requis l’anonymat, la société qui a payé Nicolas Sarkozy appartient majoritairement à une entité des Émirats arabes unis.

« Nous voulions acheter une plus grosse part du capital de NTV, mais on n’a pu finalement acheter que la moitié des actions qu’on souhaitait, parce que le Qatar n’a pas voulu investir », raconte un cadre de Peninsula. Mais alors, qui a financé Peninsula Partners II ? « Les EAU et d’autres dans la région », répond ce même cadre. Selon une seconde source informée du deal, « l’argent venait des Émirats arabes unis, en particulier du family office du cheik Mohammed ben Zayed Al Nahyane », dit MBZ, émir d’Abou Dhabi et président des UAE. 

Depuis Abou Dhabi, l’éloge de Sarkozy aux autocrates

Coïncidence : Nicolas Sarkozy s’est rendu à deux reprises à Abou Dhabi en 2018. Invité à un forum en mars, il avait prononcé un discours stupéfiant (voir l’extrait video ci-dessous), dans lequel il faisait l’éloge des régimes autoritaires et de leurs hommes forts, dont le président des EAU : « Quels sont les grands leaders du monde aujourd’hui ? Le président [chinois] Xi, le président [russe] Poutine […], le grand prince Mohammed ben Salman [d’Arabie saoudite]. Et que seraient aujourd’hui les Émirats sans le leadership de MBZ ? »

 
Extrait du discours de Nicolas Sarkozy à Abou Dhabi lors du forum « Ideas Week-end », le 3 mars 2018. © Ideas Abu Dhabi
 

En décembre 2018, Nicolas Sarkozy était de retour dans la capitale émiratie. Selon Le Parisien, c’était pour « un séminaire à huis clos sur les grands équilibres mondiaux », aux côtés de l’ancien premier ministre britannique Tony Blair et de grands patrons. 

Mais il est peu probable que les 3,3 millions versés par Peninsula aient seulement rémunéré sa participation à ces événements. Des relevés bancaires de Nicolas Sarkozy montrent qu’il n’a jamais facturé officiellement plus de 147 000 euros pour ses conférences.

Pourquoi a-t-il reçu un montant aussi énorme ? Et pourquoi l’argent a-t-il été versé par Peninsula sous couvert d’une mission de conseil dont la réalité est sujette à caution ? Interrogés par Mediapart, Nicolas Sarkozy et le gouvernement des UAE n’ont pas répondu.

L’opération NTV n’a pas seulement profité à Nicolas Sarkozy. Selon nos informations, Peninsula a invité, pour investir à ses côtés à hauteur de 5 millions d’euros, une société belge nommée Golda Darty Partners.

Il se trouve que l’un des administrateurs de cette société est Jean Sarkozy, par ailleurs « directeur opérationnel » de Peninsula. Le fils de l’ancien chef de l’État est l’époux de Jessica Sebaoun, petite-fille de Bernard Darty, l’un des fondateurs de la célèbre chaîne de magasins, exilé fiscal en Belgique après la revente du groupe Darty en 1993.

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Golda Darty Partners appartenait à l’époque à Bernard Darty (décédé fin 2018) et à son épouse. Grâce à l’opération NTV, ils ont réalisé, selon nos informations, une plus-value de 13,8 millions d’euros en l’espace d’un an.

Leur participation pose question. Les richissimes investisseurs du Golfe n’avaient a priori guère besoin de partenaires extérieurs pour rassembler les 66 millions d’euros investis dans NTV. S’agissait-il d’une faveur accordée à Jean Sarkozy et à sa belle-famille ? Contactés par Mediapart, Jean et Nicolas Sarkozy, Peninsula, le gouvernement des UAE et la veuve de Bernard Darty n’ont pas répondu.

Après le succès de l’opération NTV, Jean Sarkozy a en tout cas pris du galon dans la gestion du patrimoine des Darty. En janvier 2020, plusieurs membres de la famille ont créé une nouvelle société belge, Golda Darty Invest, dont Jean Sarkozy a été nommé « représentant permanent de l’administrateur », c’est-à-dire président non exécutif.

Une autre opération mystérieuse

On retrouve les EAU dans une dernière opération financière trouble, qui concerne cette fois deux des trois associés de Peninsula : Javier de la Rica et Stefano Marsiglia, qui possédaient en 2018 chacun un tiers du capital, aux côtés du fondateur Borja Prado.

Le 11 décembre 2018, peu après l’opération NTV, les deux hommes créent une société dans le paradis fiscal de Charjah, l’un des Émirats arabes unis : MBB Holding pour Javier de la Rica et Casan Holding pour Stefano Marsaglia.

Toujours le 11 décembre 2018, les deux hommes vendent leurs parts dans les sociétés de gestion de Peninsula à leurs sociétés émiraties. Lesquelles revendent ces parts, le même jour, pour 16 millions d’euros, à une société luxembourgeoise, Peninsula Holding, détenue à 50-50 par les mêmes sociétés émiraties de Javier de la Rica et de Stefano Marsaglia.

En clair, ils se sont revendu leurs actions Peninsula à eux-mêmes à deux reprises, le même jour, via des paradis fiscaux, ce qui n’a aucune logique économique. Cela ressemble fort à un montage d’optimisation fiscale agressive, destiné à localiser à Charjah une partie de l’argent qu’ils ont gagné grâce à Peninsula. Ils ont par la suite, en touchant des dividendes puis en revendant d’autres actions Peninsula, reçu d’importantes sommes d’argent supplémentaires via leurs sociétés émiraties.

Interrogés par l’EIC à ce sujet, les deux hommes n’ont pas donné suite.

En juillet 2021, le financier italien Stefano Marsaglia a quitté Peninsula et a vendu l’intégralité de ses parts à ses deux associés. Dans un document public, il a déclaré s’être installé dès avril 2019 aux Émirats arabes unis. Il y a créé un nouveau fonds d’investissement, Azzurra Capital, immatriculé cette fois à Dubaï.

 

 

Fabrice Arfi, Yann Philippin, Begoña Perez Ramirez (InfoLibre) et Stefano Vergine (Il Fatto Quotidiano)

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