« On est harcelés de mails » : Bergé dénonce la « pression » de Leclerc sur les députés
La patronne des députés Renaissance, Aurore Bergé, s’est indignée mercredi de la « pression » mise par Michel-Édouard Leclerc sur les députés qui examinent une proposition de loi visant à rééquilibrer le rapport de force entre industriels de l’agroalimentaire et grande distribution.
La proposition de loi Renaissance, examinée par les députés depuis mardi soir, vise à « rétablir un minimum d’équité » entre fournisseurs et distributeurs lors des négociations sur les prix, selon Mme Bergé.
Mais c’est « une folie et un scandale » aux yeux notamment du président du comité stratégique E.Leclerc, qui affirme que le texte « ajoutera de l’inflation à l’inflation ».
Influence des lobbies ?
M. Leclerc « a refusé de rencontrer » l’auteur de la proposition de loi, Frédéric Descrozaille, « mais a rencontré Sébastien Chenu », député RN du Nord, a pointé Aurore Bergé : « Qu’il ne nous dise pas que le combat de sa vie est contre l’extrême droite ».
Est-elle elle-même sous l’influence d’autres lobbies que Leclerc ? Son compagnon, l’ex-député Grégory Besson-Moreau, fait désormais du conseil en stratégie et a été en lien avec l’Ilec, Institut de liaisons des industries de consommation représentant de nombreux industriels. L’institut est accusé par la grande distribution d’être à l’origine du texte de Renaissance.
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