mercredi 7 décembre 2022

DANS QUEL MONDE VIVRONS-NOUS DEMAIN ? LA REALITE DES FAITS PERMET DE TORDRE LE COU AUX IDEES RECUES (1)

Centre de climatologie

Faits relatifs au changement climatique

Ces faits provenant de climatologues rectifient certaines idées reçues courantes concernant le changement climatique et son impact.
97 % des climatologues s’accordent sur le fait que les humains sont responsables du réchauffement climatique.
 

Au moins 97 % des spécialistes du climat publiés s’accordent sur le fait que le réchauffement climatique est une réalité et qu’il est causé par les humains.

Le mythe selon lequel les avis des scientifiques divergent sur la question du changement climatique vient parfois de pétitions trompeuses qui ne sont pas représentatives de la communauté des sciences du climat. Ces pétitions ouvertes incluent généralement des non-scientifiques et des scientifiques spécialisés dans d’autres domaines. Parmi les scientifiques qui étudient et publient des recherches sur le climat, presque tous s’accordent sur le fait que la planète connaît actuellement un réchauffement climatique causé par les humains.
Source: NASA
 

Le coût de l’énergie renouvelable diminue rapidement

Les énergies renouvelables comme l’énergie éolienne et l’énergie solaire rivalisent déjà avec les énergies fossiles en matière de coût, et gagnent chaque année en compétitivité. Le mythe de l’énergie renouvelable inabordable est obsolète. En réalité, dans de nombreux pays, les énergies éolienne et solaire coûtent déjà moins cher que les énergies fossiles.
Ce mythe ne tient pas compte non plus des coûts cachés des énergies fossiles, lesquels incluent les frais pour gérer la pollution, les conséquences sur notre santé et le réchauffement climatique. Quand on tient compte de tous ces coûts, le coût relatif des énergies renouvelables est encore plus bas. L’Agence internationale de l’énergie a récemment conclu que l’énergie solaire était désormais l’électricité la moins chère jamais produite.
Source: IRENA
 

La gravité des épisodes récents de sécheresses et de feux de forêt est accentuée par le changement climatique

En raison de la hausse des températures, l’eau s’évapore plus rapidement du sol. Les canicules, les sécheresses et les feux de forêt sont donc plus fréquents et plus intenses. Au cours des 50 dernières années, les scientifiques ont mesuré une sévérité accrue de ces conditions dans le monde entier.
Un mythe récurrent affirme que le changement climatique n’est pas responsable des sécheresses et des feux de forêt puisque ces évènements se produisent naturellement chaque année pendant les saisons sèches. Bien que ceci soit vrai, cette affirmation ne tient pas compte du fait que les saisons sèches sont plus longues et plus chaudes en raison du réchauffement climatique. Il a été démontré que ces facteurs provoquent des sécheresses et des canicules plus sévères, ainsi que des feux de forêt plus fréquents et plus destructeurs.
 

Le réchauffement climatique actuel est causé par les humains et non par des évènements naturels

Au cours du siècle dernier, la température moyenne de la planète a rapidement augmenté, et les climatologues ont conclu que les gaz à effet de serre générés par les humains étaient à l’origine de ce réchauffement accéléré.
L’affirmation selon laquelle le changement climatique que nous connaissons aujourd’hui est semblable aux périodes de réchauffement climatique antérieures laisse entendre que les mêmes facteurs naturels, comme le soleil, sont à l’origine du phénomène. Aucun facteur naturel ne peut expliquer la rapidité du réchauffement climatique actuel. Selon les scientifiques, le réchauffement rapide observé ces dernières années peut seulement être expliqué par les milliards de tonnes de pollution carbone émises par l’activité humaine.
Source: NASA
 

Les prédictions des scientifiques en matière d’évolution des schémas climatiques s’avèrent fiables

Les modèles climatiques, des outils informatiques utilisés à des fins de prévisions climatiques et météorologiques, ont prédit avec justesse de nombreux schémas de changement climatique différents. Ils ont, par exemple, annoncé que l’augmentation de la pollution par le carbone dans l’atmosphère entraînerait une augmentation de la température mondiale, que l’Arctique se réchaufferait plus rapidement que le reste du monde, et que la haute atmosphère se refroidirait quand, dans le même temps, la basse atmosphère se réchaufferait. Tous ces changements ont été prédits par des modèles climatiques.
Le mythe selon lequel les modèles climatiques ne sont pas fiables suppose à tort qu’ils sont le résultat d’estimations et de conjectures. En réalité, ils s’appuient sur les lois de la physique et leur précision est établie de longue date. Les scientifiques sont convaincus de la fiabilité des modèles qui sous-tendent notre analyse du changement climatique, ainsi que des solutions qu’ils proposent pour y remédier.
Source: NASA
 

Le réchauffement climatique ne fera pas disparaître le froid.

Le réchauffement climatique n’entraînera pas la disparition des températures froides, mais elles seront moins fréquentes. Une erreur courante consiste à croire que, parce que nous vivons encore des périodes de froid, le climat ne se réchauffe pas. En d’autres termes, il existe une confusion entre météo et climat. La première fait référence aux conditions météorologiques au quotidien, tandis que le second décrit des schémas et des tendances sur le long terme. L’hiver, les tempêtes de neige et les vagues de froid continueront de se produire, en dépit du réchauffement climatique.
 

Les émissions d’origine humaine affectent le cycle du carbone naturel.

Le carbone se déplace tous les jours entre l’atmosphère et la vie sur terre. Lorsque des plantes meurent et se décomposent, elles rejettent du CO2 dans l’atmosphère. Celui-ci est alors absorbé par de nouvelles plantes, au fil de leur croissance. L’utilisation de combustibles fossiles par les humains perturbe l’équilibre de ce cycle.
Un mythe récurrent affirme que les émissions de CO2 d’origine humaine n’ont pas vraiment d’importance, car elles ne représentent qu’un faible pourcentage de l’ensemble des émissions de CO2. Ceci ne tient pas compte du fait que le CO2 produit par la nature est également réabsorbé par la nature. À l’inverse, le supplément de CO2 généré par l’utilisation de combustibles fossiles ne peut pas être totalement réabsorbé par la nature et il demeure dans l’atmosphère. Cet excès est l’une des causes du dérèglement du cycle du carbone naturel.
Source: NASA
 

La méthode scientifique est un moyen fiable de comprendre le monde qui nous entoure

La méthode scientifique définit le cadre du travail d’analyse et de recherche des scientifiques. Elle comprend 6 étapes principales : formuler une hypothèse, faire des observations, analyser et interpréter les données, tirer des conclusions, publier les résultats et les répliquer. Lorsque des scientifiques aboutissent individuellement à une conclusion, leurs collègues la mettent à l’épreuve pour s’assurer qu’ils obtiennent le même résultat. Un consensus ne commence à se former qu’à partir du moment où un grand nombre de scientifiques émettent la même conclusion.
Il existe un consensus sur le changement climatique au sein de la communauté scientifique : au moins 97 % des spécialistes du climat publiés s’accordent sur le fait que le réchauffement climatique est une réalité et qu’il est causé par les humains.
Source: NASA
 

Le niveau de la mer a augmenté de 20 cm à travers le monde depuis 1880

Le réchauffement climatique a fait fondre les glaces terrestres et réchauffé les océans, entraînant une montée du niveau des eaux à l’échelle mondiale. Ce phénomène affecte des millions de personnes plus susceptibles d’être exposées à des inondations et des dégâts matériels. Il menace également les terres agricoles, les sources d’eau potable, l’habitat de la faune sauvage, ou encore l’accès à des services essentiels comme l’électricité ou Internet.
Un argument fallacieux affirme que la montée des eaux ne représente pas une menace, car elle atteint des niveaux moins élevés par endroits. L’élévation du niveau de la mer varie d’un lieu à l’autre en fonction de facteurs locaux, comme l’élévation ou l’affaissement du terrain. Cependant, lorsque les scientifiques analysent les tendances mondiales, il apparaît clairement que, dans sa globalité, le niveau des eaux monte. Cette analyse s’appuie sur différentes mesures, notamment des images satellite, les marées et les inondations.
 

L’évolution du niveau des gaz à l’état de traces a un impact significatif sur l’atmosphère

Les gaz à effet de serre ne sont présents qu’en faible quantité dans l’atmosphère, pourtant ils ont des conséquences considérables. Un mythe sur le climat affirme qu’ils ne peuvent pas être la cause d’un réchauffement significatif parce qu’ils ne représentent que 1 % des gaz composant l’atmosphère. Cette affirmation est trompeuse car elle ne tient pas compte du fait qu’une substance, même en petite quantité, peut avoir un effet puissant.
Par exemple, l’alcool a un impact similaire sur l’être humain. Aux États-Unis, le taux d’alcool maximum autorisé au volant est de 0,8 g/l de sang, soit moins de 1 gramme par litre. Bien que cela ne représente qu’une fraction du contenu sanguin, le moindre dépassement a des conséquences sérieuses.
Source: GIEC
 

Une trop grande quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère nuit à la vie végétale sur terre.

Une trop grande quantité de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère est à l’origine du réchauffement climatique, lequel nuit à la vie végétale sur terre.
Le mythe selon lequel un surplus de dioxyde de carbone serait bénéfique pour les plantes laisse entendre que les plantes n’ont besoin que de dioxyde de carbone pour se nourrir, sans prendre en compte tout ce dont elles ont besoin pour se développer. Les émissions de dioxyde de carbone générées par l’activité humaine sont à l’origine du changement climatique, qui intensifie la fréquence et la gravité des canicules, inondations et sécheresses. Tous ces facteurs perturbent l’approvisionnement en eau et d’autres conditions qui favorisent le bon développement des plantes.
 

Dans l’ensemble, les populations d’ours polaires déclinent à cause du réchauffement climatique

Le changement climatique nuit aux ours polaires car la hausse des températures engendre la fonte de la banquise, qui est leur terrain de chasse. Les ours polaires doivent donc fournir plus d’efforts pour trouver moins de nourriture, ce qui compromet leurs chances de survie. Certaines populations d’ours polaires sont actuellement stables mais, à l’échelle mondiale, deux fois plus de populations sont en déclin. Le mythe récurrent affirmant que les ours polaires ne sont pas menacés est trompeur car cette affirmation concerne uniquement ces quelques populations stables, et non la totalité de l’espèce sur l’ensemble du globe.
Source: UICN
 
(1)  Malheureusement, la domination de la langue frappe encore : toutes les sources n'utilisent que l'anglais...       J.P. C.

 

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