Prix de l'énergie : vers des hausses "contenues" mais pour "tout le monde", prévient Bruno Le Maire
Orange avec Media Services, publié le mardi 06 septembre 2022 à 10h50
La fin programmée du bouclier
tarifaire sous sa forme actuelle, prévue pour la fin de l'année, amènera
à des augmentations que l'exécutif souhaite "lisser le plus possible".
Dans la lignée de propos tenus ce weekend par le ministre des Comptes
publics Gabriel Attal, Bruno Le Maire a confirmé mardi 6 septembre que
tous les Français continueraient à bénéficier en 2023 d'une forme
atténuée de "bouclier tarifaire" sur les prix du gaz et de
l'électricité. "On ne va pas faire d’usine à gaz : ce sera le même
principe pour tous", a garanti le ministre de l'Economie. Début 2023, "il
y aura une augmentation pour tout le monde du prix du gaz et de
l’électricité, qui sera la plus contenue possible, dans la mesure de ce
que nous permettent nos finances publiques".
Depuis l'automne 2021, le "bouclier tarifaire" et les remises
gouvernementales sur le prix du carburant ont coûté pas moins de 24
milliards d'euros, selon un récent chiffrage de Bercy. "Nous continuerons à protéger nos compatriotes contre la flambée des prix de l’énergie",
a assuré mardi Bruno Le Maire. "S’il n’y avait pas cette protection, la
facture d’électricité augmenterait en janvier 2023 de 120 euros par
mois et la facture de gaz de 180 euros par mois", a-t-il encore chiffré.
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a par ailleurs indiqué que
la question de l'élargissement du nombre de bénéficiaires du chèque
énergie "fera partie" des discussions avec le Parlement sur le projet de
budget pour 2023. Ce dispositif, destiné à atténuer le choc de
l'inflation énergétique pour les ménages les plus modestes, est
aujourd'hui perçu par "six millions de personnes" et son montant atteint
en moyenne "150 euros", a rappelé le ministre sur BFMTV/RMC.
"Est-ce que les parlementaires décideront qu’il faut que ça touche plus
de 6 millions de personnes, qu’il faut aller un peu au-delà? Ca fera
partie de la discussion avec les parlementaires au moment de l’examen du
budget", a avancé le numéro 2 du gouvernement, qui ne dispose que d'une
majorité relative à l'Assemblée nationale.
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