" Une petite pensée pour tous les profs et instits qui vont se taper des élèves que leurs parents présentent comme des hyperactifs surdoués alors que ce sont juste des petits cons mal élevés."
(... Une boutade 'Facebook' à laquelle réagit comme suit la maman d'un enfant 'terrible' - par un échange avec Nicole Carlin / ndlr).)
Nicole Carlin
je me doute... Probablement que ça peut être pris pour une boutade mais
ce panneau est révoltant quand on le regarde avec mes yeux...Nos
enfants “terribles” , comme certains les qualifient, souffrent plus
souvent que les autres de harcèlement, de phobie scolaire, du rejet de
l'instit, de dépression ( voire d'effondrement psychique lié à la
fatigue qu'entraîne leurs troubles et aux résultats souvent en dessous
de efforts fournis pour les obtenir, dixit la neuropédiatre qui suit mon
trésor), d'anxiété, de solitude..... Un parent qui invente ces
diagnostics ne peut pas les prouver à l'instit...Par contre quand un
parent fournit quatre ou cinq bilans spécialisés, un diagnostic neuro,
et des explications, ainsi que l'assurance qu'il sera là pour aider son
gamin dans sa scolarité, et quand il dit que l'enfant est en cours
de rééducation chez trois spécialistes différents, il arrive que
l'instit ne soit pas à la hauteur et faillisse à sa mission. En plus
d'être privé de l'accès à beaucoup de contenus proposés uniquement à
l'écrit et en autonomie.... en CE1.., mon petit gars a été puni toute
l'année de manière arbitraire parce que ses mouvements perturbaient la
classe, isolé dans une pièce à part, puni pour les autres et j'en
passe..... malgré son très gros QI, il s'est persuadé qu'il était bête et
a développé une défiance vis-à-vis de certains adultes dont il n'était
pas coutumier... Bref il a été abîmé par l'ignorance et
l'incompétence de cette adulte sensée servir de référence et de
modèle! Nous ramons pour le maintenir accroché, mais ce
merveilleux garçon qui aimait tant l'école ne l'aime plus et pour moi
c'est une perte inestimable et criminelle!
- Répondre
Nous
vivons dans une société qui marginalise les êtres humains qui ne sont
pas dans les “normes” ! Dans les années 1970, il y a eu le tri des
maladies chroniques par la sécurité sociale, notamment. Ces maladies
chroniques même handicapantes, même diagnostiquées, ne sont toujours pas
reconnues ! Vous touchez là un problème qui concerne la politique de
l'éducation nationale qui n'intègre pas les enfants touchés par des
maladies particulières. Aux parents d'élèves de continuer à lutter pour
cette reconnaissance et la formation des enseignants qui ne la reçoivent pas.
Education nationale et Santé publique sont les 2 pôles de la société, parce que l'Humain d'abord !
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