dimanche 26 juin 2022

MINISTRE DE LA CULTURE A DOUBLE CASQUETTE ? OU EST PASSEE LA MINISTRE DE LA SANTE ? MACRON 'A LA GODILLE' (1)

Covid-19 : "Les festivals de musique devraient se passer dans de bonnes conditions", rassure la ministre Rima Abdul Malak

Covid-19 : "Les festivals de musique devraient se passer dans de bonnes conditions", rassure la ministre Rima Abdul Malak
La ministre de la Culture Rima Abdul Malak.

publié le dimanche 26 juin 2022 à 08h17

Malgré une nouvelle vague du Covid-19, "on est vacciné en France, normalement on n'a pas de risque de remettre de contraintes ou de réduire les jauges", a rassuré la ministre de la Culture Rima Abdul Malak samedi 25 juin.

Alors qu'on assiste en Europe à un rebond de l'épidémie avec une nouvelle vague portée par de nouveaux sous-variants de la famille Omicron, comment l'été va-t-il se passer pour le secteur de la musique ? Samedi 25 juin, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak s'est voulu rassurante, se disant confiante pour la tenue des festivals cet été, sans "réduire les jauges" ni autres "contraintes".



"Il y a une reprise du Covid-19 en ce moment, il faut être très vigilant, se laver les mains, reprendre les gestes barrière (...) se tester à chaque fois qu'on a un doute", a d'abord indiqué la ministre en visite au Hellfest, festival de metal à Clisson (Loire-Atlantique). "Pour autant, on est vacciné en France, normalement on n'a pas de risque de remettre de contraintes ou de réduire les jauges.

Les festivals de cet été vont, si tout se passe bien, se passer dans de bonnes conditions" (a), a-t-elle ajouté.

Rima Abdul Malak a souligné que les sous-variants de la septième vague sont "très contagieux mais moins violents en terme de symptômes". Et de rappeler, "quand on est une personne fragile, il faut garder le masque et faire attention le plus possible".

Les piqûres sauvages, "un phénomène de psychose"

Une autre ombre plane sur les festivités de l'été : les plaintes pour des piqûres dans des boîtes de nuit, bars et festivals s'additionnent à travers toute la France. Mais les preuves manquent encore pour déterminer la réalité de ces actes de malveillance. "Ce phénomène m'a beaucoup préoccupée", a dit la ministre. "En réalité, c'est vraiment un mystère, il y a un phénomène de psychose davantage qu'un phénomène réel", a-t-elle affirmé.

"Il y a quelques piqûres (pas au Hellfest, aucun cas recensé, ndlr), ça existe, mais beaucoup moins que la psychose qui en est sortie". "Il n'y a pas de substance dans ces piqûres quand elles sont trouvées, pas d'agression dans la foulée", a-t-elle insisté. "Il semblerait, encore une fois, c'est au conditionnel car c'est très mystérieux, que ce soit parti d'un défi sur les réseaux sociaux. Ne cédons pas à la psychose".

Rima Abdul Malak est venue au Hellfest car "c'est le plus grand festival de France". Après deux éditions annulées pour cause de crise sanitaire, le Hellfest propose cet été une double programmation, sur sept jours au total, attirant 420.000 spectateurs. "A titre plus personnel, le premier concert de ma vie à 14 ans, c'était les Guns N'Roses", a confié la ministre. Ce groupe était programmé ce samedi au Hellfest et la ministre avait prévu de le revoir "29 ans après".  

 


(1)  Outre la 'technique du trou' d'un sapeur Camembert qui renaît de ses cendres (voir article précédent), apparaît un second expédient, aussi inquiétant, d'un macronisme aux abois : une forme de dédoublement de la personnalité. Il est vrai qu'à ce stade crucial, tous les ministres sont polyvalents : l'éphémère ministre des outremers peut donc bien assumer ensuite, coup sur coup dans l'urgence, deux autres ministères ?

Un bémol cependant : simultanément, l'OMS et l'UE nous annoncent une recrudescence de pandémie pour l'automne et une "vaccination de masse" indispensable. Assez contradictoire avec les propos de festival d'une ministre qui, "29 ans après", reste fan des "Guns N'Roses" (vous connaissez 'la fleur, rose, au fusil' ? mais je dois me tromper) : entre la démagogie d'un moment festif et le sens des responsabilités, voilà une situation qui nous ferait, presque, regretter Buzyn et Véran (avec en prime le 'croquemort' Jérôme Salomon) - mais j'exagère.


NB : Pour rester constructifs, notons qu'une autre (cinquième) roue du carrosse, une autre femme, l'ex-ministre dite de la "transition" écolo - frustrée -, reste en réserve pour... combler un autre "trou", non ? Contre les excessifs qui usent de la métaphore du 'Titanic', il y a encore un, petit, vivier où puiser : preuve en est que Borne-au-regard-éteint a été ressortie du bocal (disent les plus méchants).

 

(a) Sans conteste, la plus belle phrase d'une ministre dont, "en même temps", on salue l'entrée, et au gouvernement, et au club des irresponsables patentés... "Errare humanum est" ? - Non, "perseverare diabolicum" ! 

En ces temps de si facile et rapide processus de dédiabolisation (RN), renforcée / diabolisation (Nupés), nouvelle, ce ne sont pas là réferences de cuistre, mais inquiétudes légitimes de citoyen face à quelques-uns des signes manifestes d'un pouvoir aux abois. Va-t-il, au moins, être en capacité d'assurer au pouvoir législatif les moyens de l'ouverture d'une session parlementaire 'normale', sans interférences brutales ?   Rappelons seulement que sont toujours aux manettes ses acteurs immuables, de hautes et basses oeuvres, depuis l'entourage élyséen décimé (mais l'essentiel Kohler demeure), en passant par Moretti (par ailleurs lui aussi chaud partisan de l'IVG, mais oui !), jusqu'aux têtes de la police (duo Darmanin-Lallement)... Cette brochette ne laisse présager rien de bon. 

Pour notre mise en appétit, pour notre 'Avenir en commun', je serais heureux que, arguments à l'appui, mon pessimisme puisse être soulagé. Mon espoir dans la Nupès perdure.

J.P. Carlin

 

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