dimanche 1 mai 2022

POUR CE 1er MAI, CONVERGENCE CRUCIALE ENTRE SYNDICATS ET ASSOCIATIONS

Mobilisation

Le 1er Mai, les ONG environnementales seront du défilé

 
 
Les associations écolos, qui veulent faire converger les luttes, seront présents dans les cortèges ce dimanche pour la journée internationale des travailleurs. Le collectif Plus jamais ça appelle à une mobilisation de masse.
 
par Margaux Lacroux  /  Libération
publié le 30 avril 2022 à 11h59
 

Ce 1er mai, les associations environnementales s’allient aux syndicats pour une démonstration de force dans la rue. Dimanche à Paris, dans la marche organisée par l’intersyndicale, un cortège sera dédié à la justice climatique et sociale. Objectif : demander la fin des «politiques néolibérales néfastes» et «une société plus sociale, écologique et féministe», écrit le collectif Plus jamais ça dans un appel à la mobilisation.

Cette alliance de syndicats et d’associations environnementales lancée en 2020 regroupe les Amis de la Terre, Attac, la Confédération paysanne, la CGT, la FSU, Greenpeace, Oxfam et Solidaires. Tous ne veulent pas «perdre cinq ans de plus». Après la réélection d’Emmanuel Macron, Plus jamais ça dénonce la réforme des retraites à venir et le bilan du Président, «responsable d’une part d’un fort accroissement des inégalités et d’autre part d’une inaction climatique meurtrière». Le temps presse : dans son dernier rapport, le Giec pointe le besoin de mesures immédiates pour limiter le réchauffement de la planète, qui a déjà commencé et nuit en priorité aux plus démunis.

«Nous attendons une mobilisation importante», signale de son côté le mouvement citoyen Alternatiba, qui sera aussi de la partie dimanche. Cette convergence est cruciale. Au lendemain de la présidentielle, et après avoir appelé à faire barrage à l’extrême droite, les militants écolos vont tenter de relancer la dynamique du mouvement climat et chercher à s’ouvrir un peu plus à d’autres combats sociaux pour imposer un contre-pouvoir citoyen. L’intention affichée par Emmanuel Macron de charger le Premier ministre «de la planification écologique» est pour le moment scrutée avec méfiance. Le programme insuffisant du candidat fait, lui, douter de sa volonté d’«aller deux fois plus vite dans le quinquennat qui vient», selon ses termes, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

 

Aucun commentaire: