jeudi 5 mai 2022

IMIITANT CH. JACOB, NOMBRE DE CANDIDATS LR RENONCENT / AU PS, ENTRE CAZENEUVE PARTANT, VALLS RALLIE A MACRON ET M. AUBRY PRO-ACCORD LFI/PS, LA DECHIRURE RESTE ENTIERE...

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Législatives 2022 en direct : le PS se déchire à cause de l’accord passé avec LFI, la majorité présidentielle va présenter son projet de confédération

Le conseil national du PS, prévu pour ce soir, doit approuver ou non l’accord pour les législatives. LRM, le Modem et Horizons détailleront, à 15 heures, leur projet, selon les informations du « Monde ».


12:07
Législatives : ces candidats LR investis par leur parti mais qui préfèrent renoncer

Certains candidats des Républicains (LR) investis pour les législatives préfèrent se désister après l’échec cuisant à la présidentielle de Valérie Pécresse, qui a obtenu 4,78 % des voix. Parmi ceux qui ont renoncé aux scrutins des 12 et 19 juin, Soizic Perrault, investie en février dans le Morbihan, assure à l’Agence France-Presse (AFP) que « cela n’avait pas de sens de s’engager dans cette élection » et invoque un souci de « crédibilité ». « J’ai défendu un projet qui a fait moins de 5 % », ajoute la vice-présidente du conseil départemental du Morbihan, qui « reste fidèle » à son parti politique.

Laura Cinieri a, elle aussi, renoncé à son investiture dans la Loire et décidé de quitter le parti. « Ne pas appeler à faire barrage contre l’extrême droite a été un déclic », assure-t-elle à l’AFP, « heurtée » par l’orientation prise par LR. « Quand on fait 4,8 %, on doit s’interroger sur sa ligne politique », ajoute la conseillère municipale à Saint-Etienne.

Il y a aussi des personnalités plus connues qui empruntent ce chemin : l’ancien maire de Bordeaux Nicolas Florian, soutien de Mme Pécresse, estime que « ça avait un sens de l’accompagner dans son mandat » si elle avait été élue, mais ne se voit pas « jouer la carte du député d’opposition ». « Je préfère me consacrer à mon objectif de reconquête de la mairie de Bordeaux », ajoute-t-il.

D’autres arguent une divergence de fond, en appelant à la reconstruction d’un parti de droite. Dans le Loiret, l’ancien conseiller municipal d’Orléans François Lagarde, l’un des premiers investis, en octobre, vient d’annoncer son retrait en raison de « désaccords profonds » avec la ligne du parti, « illisible » et pas suffisamment opposée à un Emmanuel Macron « eurolibéral ».

Autre vent contraire, une certaine réticence des banques à prêter, évoquée par plusieurs élus : « Si les candidats n’arrivent pas en parallèle à avoir un financement, ça va finir par peser », estime l’adjoint au maire d’Angers Maxence Henry, qui a lui aussi renoncé à son investiture dans le Maine-et-Loire. Ces renoncements obligent le parti, qui tiendra samedi son conseil national lançant la campagne législative, à trouver des candidats de rechange dans la dernière ligne droite.

Mais le phénomène n’inquiète pas le numéro trois du parti, Aurélien Pradié, qui assure qu’« en 2017 c’était pire après l’affaire François Fillon » avec trente-cinq renoncements (contre une vingtaine aujourd’hui). Et « ce n’est pas très surprenant », concernant notamment des candidats « pas forcément très aguerris, dans des circos difficiles ».

 

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