Halte à la mauvaise foi !
Quelques personnes sont encore à regretter que l’union de la gauche n’ait pas eu lieu et en rejettent la responsabilité sur Jean-Luc Mélenchon qui, selon leurs dires, a fait cavalier seul dès le début et aurait ignoré les appels des autres partis dits de gauche.
Cela relève d’une mauvaise foi manifeste ou alors d'une volonté de ne surtout rien changer à la société dans laquelle nous vivons, et continuer avec Macron et son cortège de casse sociale, d’autoritarisme et de mépris.
Dire que JLM n’a jamais proposé l’union est faux. La 'fédération populaire', et avant, le 'front populaire' n’ont pas eu d’écho parmi les partis. Aucun n’a seulement répondu aux courriers qui leur étaient adressés, et dans le sens inverse, aucun parti n’a adressé à la France Insoumise une quelconque proposition d’union.
Seulement voilà : les seuls à avoir compris ce qu’est réellement l’union, et avoir répondu présent, ce sont les associations, les syndicats, les ONG, qui peuplent en masse aujourd’hui le parlement de l’union populaire, aux côtés de personnes encartées dans des partis (PCF, PG, Ensemble, NPA, etc), mais qui ne sont pas majoritaires, tout comme la France Insoumise qui, rappelons-le, n’est pas un parti, mais un mouvement.
Car de quelle gauche parle-t-on ? Celle des partis qui n’ont de programme autre que celui qu’ils ont concocté chacun dans son coin, ou celle de l’ensemble du tissu associatif, syndical, économique, écologique, et bien sûr politique et même géopolitique, qui a participé à l’élaboration de l’Avenir en commun ?
Ce dont je me souviens, moi, c’est qu’en 2012, le PCF avait refusé que des personnes non encartées comme moi, puissent adhérer au Front de Gauche, ce qui a empêché nombre de personnes, forces de proposition, d’entrer dans la campagne. Résultat seulement 14%. En 2017, le programme l’Avenir En Commun est élaboré avec toutes les bonnes volontés sans contrainte partisane (je sais, j’y étais). Résultat : près de 20%.
Depuis, la France insoumise rassemble autour d’elle des milliers de militants non encartés, et leur laisse les premiers rôles (Manon Aubry, militante à l’OXFAM, tête de liste aux Européennes, Aurélie Trouvé, militante d’ATTAC, présidente du parlement de l’union populaire. La vraie gauche, elle est là. Pas dans les états majors de partis qui n’ont de cesse de valoriser LEUR appareil, qui ont abandonné la lutte des classes pour la lutte des places (rémunératrices), sans se soucier des autres allant même jusqu’à les écraser de leur mépris. L’union populaire rassemble au-delà des partis de gauche. Elle rassemble des personnes qui n’ont jamais pensé à être des candidats providentiels courant après leurs indemnités à quelque élection que ce soit, mais qui tous les jours dans leurs organisations syndicales ou associatives, écoutent, travaillent, militent pour rendre meilleure la société des êtres humains, LEUR société. Le faible nombre de parrainages pour JLM et le grand nombre de soutiens (près de trois cents mille) montre qu’il y a peu d’élus dans les rangs de L’Union Populaire, mais beaucoup de gens qui ont envie de faire quelque chose pour les autres et non pas se servir des autres.
Merci aux électeurs de prendre un peu de hauteur et d’analyser les programmes des uns et des autres pour savoir dans quelle société ils choisiront de vivre. Pour moi, c’est l’Avenir en Commun porté par Jean-Luc Mélenchon.
Via Roland Feuillas
Dominique Tomasso
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