Présidentielle 2022 : "Le vote utile, c'est moi, je suis cette gauche qui peut conduire au gouvernement", dit Anne Hidalgo
Orange avec Media Services, publié le dimanche 20 février 2022 à 08h25
"S'il y a un vote utile, c'est celui
d'une gauche en capacité de rassembler une majorité de Français et de
mener une vraie politique".
"Je suis cette gauche qui peut conduire au pouvoir et au gouvernement", a insisté la candidate socialiste à la présidentielle, Anne Hidalgo, appelant notamment les électeurs de Christiane Taubira à se joindre à elle.
Interrogée sur Radio J si le vote utile à gauche, c'était elle,
la maire de Paris a répondu : "mais bien sûr. J'ai cette solidité" par
"mon histoire, mon parcours, mon expérience".
"S'il y a
un vote utile, c'est celui d'une gauche en capacité de rassembler une
majorité de Français et de mener une vraie politique. Je suis cette
gauche-là qui peut conduire au pouvoir et au gouvernement", a ajouté Anne Hidalgo.
Elle s'est dite "choquée" cette semaine que l'ex-candidate PS Ségolène Royal estime que le vote utile à gauche était Jean-Luc Mélenchon.
1,5% d'intentions de vote
A la peine dans les sondages, où elle descend jusqu'à 1,5% des
intentions de vote, Anne Hidalgo dit ne pas avoir "compris, comme
beaucoup, cette candidature supplémentaire" de Christiane Taubira qui a
dû mal, elle, à réunir, les 500 parrainages nécessaires pour se
présenter.
Anne Hidalgo revient également sur l'utilisation par la candidate LR
Valérie Pécresse des notions de "grand remplacement" et de "Français de
papier" lors de son meeting au Zénith parisien le 13 février.
"Valérie Pécresse reprend le refrain de l'extrême droite, et c'est une faute politique majeure",
a-t-elle regretté, évoquant "une candidate de droite dite républicaine
mais qui s'en éloigne et qui court après l'extrême droite".
Pécresse victime de machisme ?
"En disant cela elle donne un blanc-seing à ces idées extrémistes et
nauséabondes qui ne doivent pas avoir leur place ni dans la droite
républicaine ni dans le débat politique national. C'est très très grave
ce qu'elle a dit", a-t-elle ajouté.
Pour autant, elle a déploré les critiques parfois violentes visant la prestation de Valérie Pécresse sur la forme, estimant que "la politique est un monde extrêmement machiste et misogyne".
(1) Hidalgo se raccroche à ce qu'elle peut... Quant au machisme et à la misogynie du monde politique, elle est, là encore, championne du ridicule, qui tente de s'abriter derrière de malheureuses évidences toujours incrustées : posture de fausse naïve !
NB : en campagne ce matin pour le compte de son chef - qui, comme chacun sait, était au téléphone avec Poutine pour nous éviter la guerre (?) -, Véran a légèrement dérapé en se prêtant à ce jeu vain de qualification des votes en parlant, en effet, de votes "futiles", quand on sait par ailleurs que, oui, c'est J.L. Mélenchon qui est dans les arrières-pensées de tous (lui qui demande simplement un vote "efficace")... avant que n'apparaisse au grand jour, - dès que les 'sondeurs' ne pourront plus la masquer -, la réalité de la montée de ce dernier dans la compétition. Dont certains journalistes disent (bien pudiquement pour l'instant) que tout cela participe à sa "mise en lumière"...
J.P. C.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire