Pilule anti-Covid de Merck : "Le médicament final n'est pas produit en France", confirme Pannier-Runacher

INTERVIEW - Invitée d'Elizabeth Martichoux sur LCI, ce mercredi 27 octobre, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l'Industrie, a justifié la commande de 50.000 doses de la pilule anti-Covid 19. Ce traitement, développé par le laboratoire américain Merck, va être utilisé par anticipation avant l'avis de l'EMA.
"L'idée, c'est d'empêcher des formes graves de se développer." La France a commandé 50.000 doses de la pilule anti-Covid 19, développée par le laboratoire américain Merck, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran, mardi 26 octobre. "50.000 doses de ce médicament vont être livrées à la France à compter des derniers jours de novembre ou des premiers jours de décembre, c'est-à-dire dès que les traitements sortiront des chaînes de production", a-t-il expliqué lors d'une audition au Sénat.
Pourquoi 50.000 doses de la pilule de Merck ont-elles été commandées ? Pourquoi pas plus, pourquoi pas moins ? "Ça correspond à une évaluation des besoins", justifie Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l'Industrie, invitée d'Elizabeth Martichoux sur LCI, mercredi 27 octobre. "Cette pilule est donnée au moment où quelqu'un est déclaré positif. C'est une prescription, lorsque le médecin estime que la forme pouvant être développée par la personne peut être grave. D'après les premiers tests et essais cliniques, il divise par deux le risque de développer une forme grave."
Des réponses sous forme de médicament au virus
Suite à la demande d'autorisation du traitement, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé, lundi 25 octobre, le lancement de l'examen accéléré de la pilule. En attendant l'avis de l'EMA, la France a fait le choix de l'utiliser, par anticipation, "dans le cadre d'autorisations temporaires d'utilisation". "Au-delà des vaccins, nous avons, la France, au niveau national, fait en sorte d'avoir une prophylaxie et d'avoir des réponses, sous forme de médicament, au virus de la Covid pour limiter les formes graves", a détaillé Agnès Pannier-Runacher. "On est vraiment sur une approche très classique. Lorsque vous êtes confrontés à un risque grave, vous pouvez anticiper l'utilisation d'un médicament, s'il est prouvé d'après les premiers tests qu'il est positif."
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