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ACCUEIL SANITAIRE ET SOCIAL DES PERSONNES SOUFFRANT DE TOXICOMANIE : LES INQUIÉTUDES DES HABITANTS DE PANTIN ET D’AUBERVILLIERS DOIVENT ÊTRE ECOUTÉES
Suite à l’évacuation des « Jardins d’Eole » à Paris, le Préfet de police a formulé le projet de déplacer l'accueil des personnes souffrant de toxicomanie vers la place Auguste Baron, porte de la Villette.
Cette perspective suscite l’inquiétude des habitants d’Aubervilliers et de Pantin, inquiétude légitime, et que je partage. Le quartier de la Villette et des Quatre Chemins, comme celui de la porte d’Aubervilliers, subissent depuis plusieurs années une politique de refoulement périodique au-delà du périphérique de personnes sans-abri, auxquelles aucune solution d’hébergement pérenne n’est proposée. Cette pratique pèse lourdement sur des quartiers qui connaissent déjà de nombreuses difficultés sociales. L’on comprend l’appréhension et la lassitude des habitants. Une pétition lancée par des riverains a recueilli plus de 600 signatures en 3 jours. Il faut entendre leurs préoccupations.
Aubervilliers et Pantin ne doivent pas subir les conséquences d’une situation qu’il appartient d'abord à la ville de Paris et à l’État de résoudre. Laisser des personnes souffrant de toxicomanie sans aucun accompagnement serait évidemment inhumain et inacceptable. Mais la solution d'urgence proposée aujourd'hui n'en est pas une : se contenter de déplacer les problèmes dans les villes populaires au-delà du périphérique n'est pas acceptable. Face à cette question de santé publique majeure, il faut une solution durable et concertée, qui prenne en compte l’ensemble des aspects sanitaires et sociaux ainsi que les préoccupations légitimes des riverains, Il faut que des lieux d’hébergement pérennes prodiguant un suivi sanitaire et social adapté soient mis en place, afin d’accueillir celles et ceux qui doivent l’être, tout en préservant la tranquillité publique, le cadre de vie des riverains, et l’équilibre de quartiers et de communes déjà confrontées à des difficultés.
J'ai écrit vendredi 2 juillet au Préfet de police et à la Maire de Paris pour leur demander de renoncer au projet d’un lieu d’accueil temporaire place Auguste Baron. J’ai également écrit aux maires d’Aubervilliers et Pantin, Bertrand Kern et Karine Franclet, pour leur proposer de se joindre à mon interpellation adressée à l’État et à la ville de Paris.
En savoir plus dans ma dernière note de blog
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