dimanche 3 janvier 2021

COLLUSION ENTRE OLIGARCHIE FINANCIARO-MEDIATIQUE ET POUVOIR A LA BOTTE (1)

 
 
 
 
Alexis Poulin
Un prêt remboursé à 80% par l’Etat, ce ne serait pas une subvention ?
Ce qu’on ne ferait pas pour sauver Lagardère junior, dont le groupe média rend de si bons services (Sarkozy y est au board) et Match, le JDD, Europe1 prêchent la bonne parole et tapent sur les “assistés” à longueur de temps.
Misère de la presse de cour. (1)
 
(1) ... "Misère (morale) de la presse de cour", sans doute, mais laissons ces monstres sans le moindre scrupule, sans la moindre honnêteté à leurs turpitudes. L'essentiel d'abord, ce sont les conséquences financières que cela implique pour nous, le peuple. La collusion de l'oligarchie financière et médiatique avec un pouvoir à la botte n'est pas près de s'éteindre : de l'ami Sarkozy, par ailleurs coéquipier cycliste du fils-à-son-père, à Macron, la chaîne ne déraille pas !
Etant bien noté que la règle du jeu capitaliste s'applique évidemment : d'autres requins attendent leur heure pour bouffer l'élément trop affaibli...
Une presse et des médias libres et indépendants, sans oublier les libraires en souffrance à aider, cela reste encore au stade du rêve d'une société débarrassée du capitalisme prédateur...
J.P. C. 
 
 
ÉCONOMIE
03/01/2021 10:25 CET/ HuffPost

Le groupe Lagardère obtient un prêt garanti par l'Etat de 465 millions d'euros

Le chiffre d’affaires du groupe est malmené par l’épidémie de Covid-19 et sa gouvernance contestée.

Charles Platiau / Reuters
Arnaud Lagardère, patron du groupe Lagardère, photographié à Paris en mai 2018.
 

ECONOMIE - Le groupe Lagardère, dont le chiffre d’affaires est malmené par l’épidémie de Covid-19 et la gouvernance contestée, s’est vu octroyer un prêt garanti par l’Etat de 465 millions d’euros, selon le Journal officiel publié ce dimanche 3 janvier.

Le groupe, dirigé par Arnaud Lagardère et propriétaire de l’éditeur Hachette, des boutiques Relay ou encore des médias Europe 1, Paris Match et Journal du Dimanche, avait enregistré au troisième trimestre un chiffre d’affaires en recul de 38% à 1,2 milliard d’euros.

Les revenus de la branche de distribution dans les gares et aéroports (boutiques Relay et duty free) se sont notamment effondrés de 66% à 393 millions d’euros, après avoir déjà reculé de 55% au premier semestre.

Fronde des deux premiers actionnaires

Les prêts garantis par l’Etat (PGE) permettent de faciliter l’octroi d’un emprunt à une entreprise ayant des difficultés de trésorerie. En cas de non-remboursement, l’État s’engage à prendre à sa charge la majeure partie du reste du crédit à rembourser, en l’occurrence 80%.

Selon le texte de l’arrêté, Lagardère SCA a souscrit cet emprunt auprès de douze établissements bancaires, dont BNP Paribas, Commerzbank et Société Générale. 

Le groupe familial, qui est coté en Bourse et a un statut de société en commandite par actions (SCA), fait par ailleurs l’objet d’une fronde de ses deux premiers actionnaires, le groupe Vivendi et le fonds Amber: ils représentent ensemble 49% du capital et critiquent la gouvernance d’Arnaud Lagardère, mais ont échoué jusqu’à présent à obtenir la convocation d’une assemblée générale extraordinaire.

 

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