samedi 2 janvier 2021

CASTEX PERDU CHEZ L'INFÂME DICTATEUR DEBY, ALLIE DONT LA TOUJOURS VIVANTE 'FRANCAFRIC(QUE)' A CHOISI D'IGNORER LES EXACTIONS.

Au Tchad, Castex à la rencontre de soldats français sur des bases stratégiques

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Le Premier ministre Jean Castex est allé vendredi à la rencontre de petits contingents français stationnés sur des bases stratégiques au Tchad, d’abord à Faya-Largeau (nord) puis à Abéché (est), où il a salué « l’enthousiasme » des troupes.

 

 

Le Premier ministre Jean Castex est allé vendredi à la rencontre de petits contingents français stationnés sur des bases stratégiques au Tchad, d’abord à Faya-Largeau (nord) puis à Abéché (est), où il a salué « l’enthousiasme » des troupes.

Après avoir réveillonné jeudi soir avec les soldats de la force antiterroriste Barkhane positionnés au camp Kosseï de N’Djaména, le Premier ministre, accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, s’est donc rendu à Faya-Largeau, une oasis dans le désert où l’armée française maintient un détachement d’une trentaine d’hommes.

Un lieu chargé d’histoire, puisque c’est de là que les hommes du colonel Leclerc se sont élancés en 1941 pour mener une campagne victorieuse au nom de la France libre, marquée notamment par la prise aux Italiens du fort de Koufra. M. Castex a d’ailleurs rappelé l’implication « déterminante » des soldats tchadiens qui constituèrent à l’époque le gros des troupes, après le ralliement dès 1940 au général de Gaulle du Tchad, alors une colonie française gouvernée par Felix Eboué.

Faya-Largeau occupe désormais une position stratégique tournée vers la frontière libyenne, à 400 km de là, avec sa piste d’atterrissage dont le bandeau de bitume éprouvé par le temps s’étend au milieu de nulle part.

Le Premier ministre en a profité pour déjeuner avec quelques soldats avant d’aller observer la palmeraie et les environs en haut d’une dune surplombant la ville.

Il s’est ensuite rendu à Abéché, deuxième ville du pays non loin de la frontière soudanaise, où là aussi réside un contingent d’une trentaine de soldats français. L’endroit est un important verrou militaire: c’est en le conquérant en 1990 que l’actuel président Idriss Déby s’est ouvert la route de N’Djaména et du pouvoir.

A l’issue de cette visite éclair au Tchad surtout destinée à marquer son soutien aux soldats, le chef du gouvernement s’est dit « touché » par « l’enthousiasme » des militaires.

« Bien sûr ils font une mission compliquée, dangereuse, éminemment utile, mais ça va au delà », a-t-il insisté en saluant le « savoir-faire » des forces de Barkhane engagées dans la lutte antiterroriste au Sahel.

 

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