"On veut m'abattre" : rassemblement en soutien à Christian Perronne devant l'hôpital de Garches
Mardi 22 décembre 2020, un rassemblement en soutien à Christian Perronne a été organisé devant l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine) où le Professeur n'est plus en fonction.
« On veut m’abattre ! » Cinq jours après avoir été démis de ses fonctions de chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), Christian Perronne a pris la parole mardi 22 décembre 2020 devant l’établissement dans lequel il exerce.
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Une « dictature sanitaire »
Une grosse centaine de personnes s’est réunie en début d’après-midi pour soutenir le Professeur, écarté après des propos « considérés comme indignes de la fonction qu’il exerce », selon l’AP-HP. Mais pour le médecin, il s’agit d’une « décision politique et non médicale. »
Devant un public acquis à sa cause, Christian Perronne a lancé :
"Nous vivons depuis dix mois un cauchemar. Nous rentrons en dictature sanitaire. L'assemblée nationale a un projet de loi pour supprimer toutes les libertés. Si vous n'êtes pas vaccinés, vous serez des citoyens de seconde zone. Il faut réagir."
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Plainte de l’ordre des médecins
Au cours de sa prise de parole, le Professeur a assuré que « la Covid c’est un virus qui maintenant n’est plus très dangereux sauf pour des personnes à risques. On a plein de traitements qui marchent presque à 100%« , vantant les mérites de l’hydroxycloroquine notamment. « On refuse les traitements qui marchent et qui sont démontrés », s’est-il emporté sous les vivats de ses soutiens, parmi lesquels plusieurs membres de l’hôpital.
Christian Perronne fait partie des médecins controversés depuis le début de la pandémie de Covid-19, à l’image de Didier Raoult. Lundi, tous deux ont été visés par une plainte de l’ordre des médecins, ainsi quatre autres confrères. « On veut me tuer parce qu’à Garches et à Marseille, ce sont les deux endroits où il y a eu le moins de décès par rapport aux patients hospitalisés. Parce que j’ai soigné, parce que j’ai dit la vérité, je n’ai jamais changé de discours, on veut m’abattre. »
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