Ecologie et capitalisme: par où passe la rupture?
Entretien avec Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, et le député Matthieu Orphelin, ex-LREM. Faisant le diagnostic d’une imbrication des crises économique et écologique, ils échangent sur les moyens de changer « le même système qui exploite les travailleurs et détruit la planète ».
À quel point faut-il défier les logiques du capitalisme pour échapper aux crises écologiques ? Jusqu’où faut-il transformer les entreprises et la finance pour se mettre à la hauteur de l’Anthropocène ? Avec qui, enfin, nouer des alliances pertinentes ?
Pour explorer ces questions dans le cadre de notre série sur « Le capitalisme en crises », nous avons convié Aurélie Trouvé et Matthieu Orphelin à échanger dans le Studio et à distance.
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Tous deux conviennent du caractère imbriqué des désastres écologiques et de la trajectoire capitaliste. Plusieurs principes les réunissent aussi, comme la conditionnalité écologique des aides aux entreprises ou les désinvestissements massifs de l’économie fossile. Les critères de rentabilité des entreprises doivent être repensés, insiste le député. Aurélie Trouvé semble cependant mettre la barre régulièrement plus haut, en évoquant la socialisation de la finance et de la monnaie, ainsi que la nécessité d’organiser une planification démocratique. L’échange se conclut par un appel de Matthieu Orphelin à ce que la gauche ne pèche pas par sectarisme, sauf à risquer « la plantade pour toutes et tous en 2022 ».
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