26 novembre 2020
La relation authentique entre Diego et la Révolution Bolivarienne au Venezuela
Maradona et le Chavisme
Franco VIELMA
Ceux qui profitent de la mort de Maradona pour dénigrer Maradona et le chavisme ont une stature morale tellement inférieure qu’ils ne comprennent pas et ne comprendront jamais ce que nous sommes, nous les chavistes, ni ce qu’est Maradona.
Le chavisme ne regrette pas l’amitié de Maradona parce qu’il a pris de la drogue. Nous ne nous en soucions pas. Nous l’aimons en raison de sa dimension humaine et réelle. Tout ce que nous pouvons dire de lui, c’est qu’il était génial, merveilleux et authentique. C’était un vrai homme dans la peau du plus grand des footballeurs. Depuis le 4 février 1992 [date de la tentative de coup d’État de Hugo Chávez, NdT], nous, les chavistas, aimons ceux qui tombent et se relèvent.
Nous,
les Chavistes, aimons Maradona parce qu'il a résisté aux publicités
pour Visa et Coca-Cola. Être une marque comme l'était Pelé. Il a résisté
au fait d'être un produit commercial comme les autres joueurs de
football aujourd'hui. Les mêmes personnes qui ont critiqué Maradona pour
ses problèmes personnels ont proposé de l'acheter, puis de le
domestiquer et d'en faire un produit. Il préférait être libre et faire
ce qu'il voulait. C'est ce qu'on appelle la dignité, un concept étranger
à beaucoup.
Sa vie entre la gloire et la défaite a été marquée par la controverse.
Mais peu importe, l'histoire l'absoudra, comme l'a dit Fidel, que
Maradona a aimé et toujours remercié pour lui avoir sauvé la vie lors de
sa réhabilitation à Cuba.
Maradona n'était pas accablé par toutes les critiques et les menaces
qu'il recevait, car il était l'ami de Fidel, de Chavez, de Maduro,
d'Evo, de Cristina, de Lula. Il n'a pas été blessé par tout ce qu'il a
perdu, ni par les portes qui lui étaient fermées. Il n'était pas accablé
par (...) Lire la suite »
Le Grand Soir
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