21 novembre 2020
Recréer en Afghanistan un califat contre la Russie, l’Iran, voire la Chine via les djihadistes Ouïghours ?
Le 29
novembre 2010, dans l’un de ces scoops qui restent trop clandestins, sur
la base du travail de Julien Assange et ses « Wikileaks », le
journaliste du « Monde » Piotr Smolar largue un missile de lumière sur
les relations liant les Etats-Unis à certains magistrats
« antiterroristes » français. En relisant aujourd’hui les télégrammes
diplomatiques publiés par Smolar, on comprend que plaire à Washington
est l’objectif prioritaire de ses fonctionnaires français. On apprend
même -merci Assange- que certains juges se vantent d’être capables
d’obtenir la condamnation de prévenus dont le dossier est, en fait, trop
léger. L’un de ces visiteurs de l’ambassade américaine à Paris, est
aujourd’hui le nouveau patron du Parquet antiterroriste. Soyons certains
qu’il parle anglais.
Il
me semble qu’il y a un siècle, avec la régularité de ces drames qui
encombrent les éphémérides, que je rédige des articles sur le
terrorisme. Longtemps les tueries furent assez claires : d’un état
l’autre on communiquait par le truchement de bombes ou mitraillages. Une
façon de faire la guerre sans la peine de la déclarer. Avec le temps,
en France, les choses sont devenues plus compliquées. Loin de leur
patrie -ou patrie rêvée-, des groupes politiques ont revendiqué leur
liberté, ou, au contraire, la volonté de maintenir leur joug, à coups
d’explosifs ou de rafales. A Paris le Mossad a liquidé des chefs de la
résistance palestinienne. Le tout dans l’horreur des voitures piégées ou
le chuintement jamesbondien des silencieux. Des Israéliens restant sur
la ligne de leurs ancêtres de l’Irgoun et la Haganah, milices qui, à
coup de meurtres et de pains de TNT, ont contribué à l’implantation d’un
état juif en Palestine. L’oubli conduisant aujourd’hui Netanyahou, et
ses amis, à qualifier de « terroriste » tout (...) Lire la suite »
le Grand Soir
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