mercredi 21 octobre 2020

CE BEL EUPHEMISME DE 'LIBE' QUI MASQUE L'INCURIE AVEREE ET PERSISTANTE DU POUVOIR EN MATIERE DE SANTE !

Comment déprogrammer avec soin les patients non-Covid ?

Par Eric Favereau
A l’hôpital Bichat, à Paris, le 24 septembre. En Ile-de-France, jusqu’à 90 % des services de réa devraient être occupés par des patients Covid dès la fin octobre. Photo Cha Gonzalez

Face à la hausse des entrées en réanimation dues au coronavirus, plusieurs hôpitaux sont déjà contraints de repousser des opérations classiques. Tout en essayant d’améliorer l’organisation par rapport à la première vague et de convaincre les malades prioritaires de venir se soigner.

 

Déprogrammer. Partout on s’y prépare. Dans quelques régions, cela a déjà commencé. Ce week-end, l’agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a ainsi demandé à tous les établissements de santé, publics et privés, de la Loire, du Rhône et de l’Isère de commencer à procéder dès le lendemain «à des déprogrammations [d’opérations] pour les quinze prochains jours face au risque de saturation des services lié au Covid-19». Expliquant ainsi sa démarche : «L’intensification de la circulation du virus dans la région, particulièrement dans les métropoles de Grenoble, Saint-Etienne et Lyon, et dans une moindre mesure celle de Clermont-Ferrand, impacte fortement l’offre de soins. Le risque de saturation de ces services est désormais réel à court terme.»

Eviter les erreurs du passé

«Déprogrammer» donc, c’est le mot à l’ordre du jour. Mais avec une consigne : surtout ne pas répéter les erreurs du printemps, et en particulier l’énorme gâchis qui avait consisté à «tout déprogrammer» et...  (la suite dans Libération / ndlr)

 

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