Comment déprogrammer avec soin les patients non-Covid ?
Face à la hausse des entrées en réanimation dues au coronavirus, plusieurs hôpitaux sont déjà contraints de repousser des opérations classiques. Tout en essayant d’améliorer l’organisation par rapport à la première vague et de convaincre les malades prioritaires de venir se soigner.
Déprogrammer. Partout on s’y prépare. Dans quelques régions, cela a déjà commencé. Ce week-end, l’agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a ainsi demandé à tous les établissements de santé, publics et privés, de la Loire, du Rhône et de l’Isère de commencer à procéder dès le lendemain «à des déprogrammations [d’opérations] pour les quinze prochains jours face au risque de saturation des services lié au Covid-19». Expliquant ainsi sa démarche : «L’intensification de la circulation du virus dans la région, particulièrement dans les métropoles de Grenoble, Saint-Etienne et Lyon, et dans une moindre mesure celle de Clermont-Ferrand, impacte fortement l’offre de soins. Le risque de saturation de ces services est désormais réel à court terme.»
Eviter les erreurs du passé
«Déprogrammer» donc, c’est le mot à l’ordre du jour. Mais avec une
consigne : surtout ne pas répéter les erreurs du printemps, et en
particulier l’énorme gâchis qui avait consisté à «tout déprogrammer» et... (la suite dans Libération / ndlr)
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